FAST AND FURIOUS 8

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J’entends déjà certaines et certains d’entre vous me dire : “Oh la : un film avec des voitures et des mecs tatoués qui se poursuivent à toute blinde pendant deux heures, ça sera sans moi” ! Et là, je vous réponds : erreur, grosse erreur !

La saga Fast and furious, en a bien plus sous le capot qu’une simple série de films sur des mécanos et leurs bolides… Dans ce 8e épisode, je vous concède que l’on retrouve les principaux héros de la série mais il y a une variante et de taille : Vin Diesel, alias "Dom" va peser de tout son bon quintal de muscles pour faire basculer l’histoire vers un côté plus sombre. Pour des raisons que je ne peux vous révéler à ce moment précis, il va être obligé de trahir ses amis et de s’allier à une diablesse qui a pourtant les traits angéliques de Charlize Theron.

De New York à Cuba, jusqu’aux rives glacées de la banquise, le scénario vous réserve des séquences d’action hallucinantes aux côtés de Dwayne Johnson, Michèle Rodriguez et les autres…

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LA COCCINELLE A MONTE CARLO (Autre temps, autre voiture ! De la gentille auto de Disney aux bolides survitaminés du 21e siècle il y a un gouffre mais ces héros motorisés restent les vraies vedettes...) ou encore FAST AND FURIOUS 7 (Il est toujours bon de revoir l'épisode précédent pour comprendre les nouveaux développements d'une saga...).

Comme me disait Tatie Clara après avoir regardé Fast and furious 8 : "à part une p’tite erreur au niveau de la puissance sonore du carburateur de la Dodge Charger, c’est quand même bien foutu hein… Dis, tu me refilerais pas une bière ?" Et tout en lui ayant rappelé que siffler un pac entier devant un film ne collait pas vraiment avec le concept de "consommer avec modération", je n’ai pu que me ranger à son jugement : oui Fast and furious 8, c’est quand même bien foutu !

Alors d’accord, la course-poursuite sur les eaux gelées de la mer de Barrents entre des voitures et un sous-marin est totalement surréaliste mais après-tout, dans l’épisode 7, nous assistions bien au saut de deux véhicules à travers les vitres des tours d’Abu Dhabi, hautes de 300 mètres ! En fait, les producteurs de la saga décident à chaque nouvel épisode de repousser les limites du vraisemblable mais aussi de l’exploit technique. Une escalade qui fait beaucoup pour la popularité de cette série de films qui, depuis 2001, a récolté plus de 5 milliards de dollars de recettes dans le monde et séduit près de 20 millions de spectateurs rien qu’en France.

Et pourtant, le concept revient de loin : d’abord, il a fallu attendre le 4e film en 2009 pour le compteur box-office s’affole vraiment et six ans plus tard, à la sortie du N°7, bien peu pariaient sur la survie même de la franchise, suite au décès de Paul Walker. Comme une épouvantable ironie de l’histoire, c’est lors d’un accident de voiture à Los Angeles que le comédien, (Brian dans le film), a trouvé la mort en plein milieu du tournage. Heureusement pour le studio, la star avait eu le temps de tourner la majorité de ses scènes et c’est son frère, un quasi jumeau, qui l’a remplacé pour celles nécessitant juste une silhouette. A la fin du film, son personnage choisi de quitter le groupe et, dans une métaphore ma foi assez émouvante, sa voiture emprunte une autre route que celle de ses compagnons…

16 ans ont passé depuis la sortie du premier, 16 ans que ça continue à rouler à plein pot. Ce long-métrage signe la huitième production de la franchise Fast & Furious mise en route par Rob Cohen avec un seul slogan : Le plus important, c'est la famille et on la touche ...

Ca fait maintenant plusieurs années que la saga "Rapides et furieux" a trouvé sa vitesse de croisière avec une recette rodée et toujours aussi efficace. On commence par une séquence d'intro pied au plancher et jupes au ras des fesses avant d'embrayer sur l'élèment perturbateur ...

Difficile de passer après James Wan et son Fast & Furious 7 qui tutoyait les sommets. Du ridicule, pour certains, ce que je peux comprendre s'ils recherchaient de l'action sérieuse. De l'entertainment trépané mais totalement over the top pour ceux, comme le masqué, qui ...