ENTRE LA VIE ET LA MORT

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Entre la vie et la mort suit deux enquêtes parallèles sur une même affaire. D’une part, un père animé par un désir de vengeance s’emploie à faire la lumière sur la mort de son fils. De l’autre, deux flics, un père et sa fille mènent une investigation sur les circonstances qui ont conduit au décès du jeune homme.

Héros mutique et mystérieux, chasse à l’homme dans un univers urbain nocturne inquiétant, Entre la vie et la mort convoque les ingrédients du film noir et multiplie les rebondissements. La bande originale composée par le DJ et maître de l’électro Laurent Garnier accompagne efficacement le suspense.

Derrière la caméra, Giordano Gederlini, coauteur du scénario des Misérables de Ladj Ly et de Tueurs, a fait appel pour jouer son personnage principal au comédien espagnol Antonio de la Torre, interprète de thrillers tels que El Reino ou encore La Isla minima. A ses côtés, Olivier Gourmet et Marine Vacth campent des policiers implacables aux prises avec une enquête complexe et sanglante.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver TAKEN (Un père sur les traces des ravisseurs de sa fille) ou encore TUEURS (Un thriller avec Olivier Gourmet également tourné à Bruxelles).

« J’ai choisi de raconter l’histoire d’un Espagnol qui vit en Belgique. Il est exilé. On retrouve donc mon identité, mes angoisses dans ce film, même si c’est un thriller. » Né au Chili, le metteur en scène Giordano Gederlini a vécu à Barcelone puis en France avant de s’établir à Bruxelles et il partage avec son personnage un sentiment de décalage par rapport à son environnement. Dans Entre la vie et la mort il reprend les codes du polar mais, comme il l’indique, «  Il y a du drame existentialiste dans cette histoire ». Confronté à la mort de son fils, le personnage de Castaneda fait face à des questions qui le hantent, et à la douleur de cette perte. « J’ai été marqué par Little Odessa de James Gray, confie Gederlini. C’est un film qui reste modeste dans sa mise en scène, qui n’est pas spécialement spectaculaire, mais qui pose la question de la survie. »

Installé à Bruxelles, Giordano Gederlini a situé son scénario dans la capitale belge dont il exploite toute une série de lieux et notamment l’Atomium, monument construit pour l’Exposition universelle de 1958. « Bruxelles est très cinématographique, très porteuse d’énergie de cinéma, déclare le réalisateur. C’est une ville très « anglo-saxonne », avec des immeubles en briques, des quartiers abandonnés, d’autres refaits, c’est mal foutu, il y a des chantiers partout, ça donne une esthétique urbaine très particulière. » L’aspect graphique de la capitale belge coïncidait parfaitement avec le souhait du metteur en scène de produire « une image très travaillée qui rappelle tout le temps qu’on est au cinéma, dans un genre qui est le polar ».

Le réalisateur a rencontré assez tôt Antonio de la Torre pendant l’écriture du scénario. Le comédien a souri quand Gederlini lui a fait lire ses premières ébauches : « Je sais pourquoi tu viens me voir» lui a t-il dit. L’acteur s’est investi sans compter dans le personnage de Castaneda.  Il n’a pas hésité à perdre neuf kilos pour les besoins du film et a effectué lui-même les scènes d’action. Bien qu’il ne parle pas français, il a appris tous ses dialogues par cœur. « C’est un gros bosseur », confirme le metteur en scène.

Ce film est ce qui s’appelle dans le jargon cinématographique et pour les professionnels du septième art un « europudding ». C’est-à-dire que c’est une œuvre produite par plusieurs pays européens à la fois, en général plus de deux, ce qui se répercute aussi bien ...

un conducteur de métro voit un homme tomber sur les rails juste devant sa rame. tel est le début d'un polar moir et puissant dans sa réalisation et son jeu. décrivant des personnages a cran, le réalisateur mous transporte dans un monde d'une violence extreme dans ...

C'est vrai que le trait du scénario est grossier mais il est bien servi. Ne jamais bouder un bon Instant pour des principes grincheux! Il y a en plus une touche de Belgitude qui laisse l'Espagne derrière. ...