COP CAR

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Depuis les Saintes Ecritures et le "Tu ne voleras point" du 8e commandement, jusqu’au sermon proverbial de Godefroy Thomas "Bien mal acquis ne profite jamais" en 1847, on sait que piquer le truc de quelqu’un d’autre ça finit rarement bien...

Partant de ce principe éternel, Jon Watts vous invite à le suivre pour une balade mouvementée à fond la caisse. D’ailleurs, en parlant de caisse, le personnage central de Cop car le film qui va suivre, n’est autre qu’une voiture. Mais attention, pas n’importe laquelle : celle d’un policier, abandonnée sur le bord de la route, les clefs encore sur le contact. Occasion trop tentante pour deux gamins qui passaient par là de se payer une bonne partie de rigolade sous adrénaline, pied au plancher...

Oui, sauf que le shérif propriétaire du véhicule a laissé dans le coffre une chose à laquelle il est très attaché. Et vous allez vite comprendre que, malgré le nom de l’acteur qui l’incarne, Kevin Bacon, ce shérif-là ne fait pas vraiment partie des gens bons...

 
Dans le même genre vous pouvez trouver NO COUNTRY FOR OLD MEN (Il faut toujours se méfier de ce que peut cacher un coffre de voiture et surtout ne pas emporter ce qu'on y a découvert !) ou encore TERMINATOR 2 (L'habit ne fait pas le moine... chez les policier non plus ! Attention à ne pas faire une confiance aveugle à un représentant de la loi : il peut cacher un épouvantable méchant !).

Personne n’a jamais pensé à créer un Oscar qui serait chaque année décernée à la meilleure voiture de l’année cinéma. Et pourtant, tous les ans ou presque, notre mémoire de spectateur peut se souvenir d’un véhicule ayant littéralement crevé l’écran... Avouez que celle du film Cop car et son coffre renfermant le lourd secret du shérif Kretzer est un modèle du genre, même si Kevin Bacon est bien plus attaché à sa cargaison mortifère qu’aux formes aérodynamiques de l’engin ou même aux capacités de ses soupapes...

Mais si l’on remonte plus loin dans le temps, la liste des bagnoles d’anthologie du 7e art est aussi longue que celle des petites annonces de l’argus un jour de parution ! Dans le genre élégant, il y a bien évidemment la célébrissime Aston Martin chère au cœur de tout 007 qui se respecte. Des premières aventures de James Bond jusqu’aux derniers épisodes de la saga, la référence à ce moment de légende est une constante.

Si vous aimez le frisson, on peut aussi vous recommander un petit tour dans la Plymouth Fury de Christine de John Carpenter. Pas sûr en revanche que vous reveniez enchantés ou tout simplement vivants d’un petit tour du quartier sur sa banquette de cuir blanc...
Pour les amateurs de conduite sportive, plusieurs modèles sont disponibles : la Coccinelle de Wolkswagen qui vous emmènera avec Disney sur les routes de Monte-Carlo, Mexico ou ailleurs, selon le bon vouloir de ses pistons en délire. On peut aussi vous proposer une virée avec ceinture plus que jamais obligatoire dans la Mazda RX de la série Fast and furious mais comme il y a une chance sur deux que vous ayez Vin Diesel ou Dwayne Johnson comme copilote, je vous conseille de ne commettre aucune erreur d’itinéraire !

Enfin, si vous avez vraiment envie d’évasion et de changer radicalement d’existence, il vous reste la fameuse De Lorean de Retour vers le futur : avec elle, pas impossible que vous visitiez des contrées très très lointaines...

Deux gamins, pré-ados en errance s'emparent d'une voiture qui semble abandonnée. Ils apprivoisent l'objet, et on les voit partir pour une sorte de road-movie, plutôt dangereux, car dans la voiture il y a des armes avec lesquelles ils se mettent à jouer. Scène à la fois hilarante ...

Je ne partais avec rien d'autre que l'affiche, pas même le pitch. Par conséquent, je me suis retrouvé assez surpris et ce, agréablement car je m'attendais un peu à tout, sauf à ça. Deux gosses en fugue se retrouvent embarqués dans les méandreuses magouilles d'un sombre ...

V'là un bon p'tit thriller bien sympathique. Le pitch annonçait du lourd, le film est moins bon qu'espéré mais reste un divertissement honorable. Le scénario est très simple, minimaliste, et l'auteur exploite assez bien son idée. Ce qui déçoit, c'est que bon nombre de ...