ALWAYS

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Les histoires de fantômes donnent régulièrement de jolis films. Il suffit d’en décliner la liste pour s’en convaincre : Sixième sens de Night Shiamalan, Les autres d’Alejandro Amenabar avec Nicole Kidman, Le ciel peut attendre d’Ersnt Lubitsch et puis Ghost bien sûr avec Patrick Swayze. En 2017, c’est David Lowery qui en a apporté la preuve avec le remarquable A ghost story avec Rooney Mara et Casey Affleck.

Always de Steven Spielberg entre t-il dans cette liste ? A l’évidence oui, même si un fait comptable pourrait nous incliner à penser le contraire. En effet, avec 43 millions de recettes, Always reste l’un des plus mauvais scores de ce roi du box office. Rendez-vous compte 43 millions « seulement » ! Quand le même Spielberg en amassa dix fois plus avec E.T. ...

Les chiffres mis à part, Always, tourné entre Indiana Jones et la Dernière Croisade et Hook, est intéressant, parce qu’il a offert à Audrey Hepburn son dernier rôle au cinéma, mais aussi parce qu’il s’agit d’une comédie romantique. Un genre que Steven Spielberg n’avait jamais abordé de manière frontale et auquel il ne s’est plus jamais frotté depuis. Ensuite, parce que le cinéaste y fait assaut de tendresse, c’est assez rare, sans rien perdre de son sens de l’humour, en dépit du caractère grave de l’intrigue qui voit un pompier volant, mort en mission, revenir sur terre pour veiller sur ceux qu’il aime... Bon film.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver GHOST (Un an après Spielberg, Jerry Zucker déboulait lui aussi avec l'histoire d'un fantôme revenu sur terre pour alléger la peine de ses proches.) ou encore PLANES (Dans le film du studio Pixar, l'action se déroule aussi dans le milieu des pompiers volants.).

Avec Always, Steven Spielberg rendait hommage à l’un des longs métrages qui lui ont donné envie de devenir cinéaste lorsqu’il était encore un enfant. En effet, le film que vous venez de voir est le remake de Un nommé Joe, que Victor Fleming avait dirigé en 1943, avec Spencer Tracy dans le premier rôle. Spielberg a maintes fois raconté l’importance qu’avait eu pour lui ce classique. Un vrai feelgood movie, auquel il dit s’être  raccroché, au moment où il voyait se détériorer le mariage de ses parents.

Richard Dreyfuss, dont c’était la troisième collaboration avec Spielberg après Les dents de la mer et Rencontres du Troisième Type,  compte également parmi les fans du film de Un nommé Joe, qu’il disait avoir vu pas moins de 35 fois ! C’est treize ans plus tôt, sur le tournage des Dents de la mer, que les deux hommes s’étaient juré d’offrir un jour leur propre vision du film de Victor Fleming. Le moment venu, Spielberg pensa cependant confier le premier rôle à des acteurs au profil plus manifestement romantique, comme Paul Newman, ou à Robert Redford, avant de montrer sa loyauté indéfectible à Dreyfuss.

Particulièrement spectaculaires, les scènes de forêt en feu, illustrent à la fois le savoir-faire du réalisateur et sa capacité à toujours avoir un coup d’avance. On est ainsi bluffés d’apprendre que deux ans avant le début des prises de vue d’Always, Spielberg avait demandé à l’Office des Forêts l’autorisation de filmer les incendies qui frappaient alors le parc de Yellow Stone. Pendant le tournage, Spielberg put de la même manière déclencher des feux sur des zones déjà calcinées dans l’état du Montana... Si vous vous demandiez de quel bois se chauffe ce cinéaste, vous voilà fixés !

C'est sucré, c'est prévu, c'est mou, c'est classique et c'est sucré. Mais y a des avions, y a du firefighting, y a Richard et sa moustache et moi ça suffit pour me faire rêver. Oui spectatrice (très) facile. ...

"Always", c'est du Spielberg tout craché ! Spectacle, émotion et humour, le tout en un seul film. Mais c'est aussi de l'inédit, à l'époque : sa 1re comédie sentimentale en rajeunissant à sa façon un classique hollywoodien des années 40. L'intrigue décolle fort dès ...

Un des Spielberg les plus méconnus du grand public, certainement un des moins apprécié par la critique mais un film rempli de bons sentiments, maladroit, inégal mais dont on passe pourtant un bon moment. Pour changer, je vais commencer par parler des acteurs. Je trouve que ...