Film des années 1950

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Parce qu’il est nécessaire de redécouvrir ce pan oublié du cinéma espagnol, politique et émouvant.

Parce que n'oublions pas que la vedette du film Victor Sjostrom, 78 ans, était aussi un pionnier du cinéma suédois

Parce que l'on redécouvre petit à petit le cinéma d'Edouard Luntz

Parce que Muriel Box réalise l'histoire de sa vie.

Parce qu'avec son 5ème long métrage -et des vedettes américaines- Antonioni franchit une étape majeure dans sa carrière.

Parce que l’alchimie entre Maria Schell et Marcello Mastroianni donne envie de tomber amoureux et de se perdre dans les rues de Livourne.

Parce qu'après "La Pointe courte" et avant "Cléo de 5 à 7", Agnès Varda réalisa, tout en fantaisie et couleurs irradiantes, un documentaire sur les châteaux de la Loire.

Parce que c'est l'une des plus belles, audacieuses et réussies adaptation du classique de Victor Hugo.

Parce que c'est l'une des plus belles, audacieuses et réussies adaptation du classique de Victor Hugo.

Parce que c'est un croisement, typique des années 1950, entre un film de monstre et un film sur l'adolescence (avec même une chanson rock).

Parce que si son intrigue se déroule à New York, le film fut entièrement tourné à Londres

Parce que c’est un film de Clouzot moins projeté que le Corbeau ou le Salaire de la peur (par exemple), mais que le plus obscur Clouzot vaut le plus lumineux film de... Pas de nom !

Parce que le film a, en fait, été tourné essentiellement à Hollywood.

Parce que Resnais a ainsi fait entrer la Bibliothèque Nationale au Panthéon du cinéma

Parce que Lotte Reiniger a d'abord réalisé des films en Allemagne mais a fini sa carrière en Angleterre, où elle avait fui le nazisme.

Parce que c’est le film référence sur le marché noir, durant l’Occupation.

Parce que c'est Peter Sellers en personne qui fait la voix des oiseaux de la vieille dame

Parce que cette oeuvre sur la naissance du Christ est divinement poétique, grâce à la technique des ombres chinoises.

Parce que Jacques Rozier nous entraine sur les chemins de l'école buissonnière et des rivières varoises, dans un rythme empreint de fraîcheur et de liberté.

Parce que oui, ça existe des films romantiques japonais féministes dans les années 1950.

Parce que ce western est une des versions cinématographiques les plus méconnues d’une légende ambiguë de l’ouest.

Parce que la réalisatrice Kinuyo Tanaka offre un magnifique portrait de femme libre et irrévérencieuse, très osé dans le contexte du Japon des années 1950.

Parce que l’histoire de Cendrillon a connu bien des versions littéraires : celle de l’italien Giambattista Basile, celle du Français Charles Perrault et celle des Allemands les frères Grimm.

Parce que la première adaptation cinématographique du Chat botté date de 1903 (réalisée par Ferdinand Zecca). De nombreuses autres ont suivi.

Parce que, comme souvent, Lotte Reiniger partage le crédit de réalisation avec son mari Carl Koch, un artiste qui fut par ailleurs très proche de Jean Renoir.

Comme plusieurs films de Lotte Reiniger, celui-ci existe en deux versions : une première réalisée en Allemagne en 1935 et une seconde en Angleterre vingt ans plus tard.

Parce que Lotte Reingier n'est pas la seule a avoir porté à l'écran le conte d'Hansel et Gretel : en 1982, il a aussi été adapté à la télévision américaine par Tim Burton.

Parce que derrière une apparence de série B de Science-fiction, Objectif Terre aura profondément transformé ce genre.

Parce qu’un film noir britannique et réalisée par une femme, ça ne court pas les rues !

Parce qu'une partie des scènes proviennent d'un autre film de Lotte Reiniger, "Les Aventures du prince Ahmed" (1926), dans lequel apparaissaient déjà les personnages d'Aladin et du génie.

Parce que Lotte Reiniger prend des libertés avec la célèbre fable de Jean de La Fontaine, à commencer par la cigale qui est devenue une sauterelle.

Parce que ce titre imprononçable correspond au nom latin du Manchot Empereur, qui est justement le sujet du film.

Parce qu'en 1961 (7 ans après ce film de 1954), Lotte Reiniger en réalisera une version en couleurs, mais plus courte.

Parce que cette Blanche-Neige, inspirée d'un conte de Grimm, ne doit pas être confondue avec celle aux sept nains.

Parce que le film est l'oncle américain de la Nouvelle Vague, des 400 coups et d'A bout de souffle.

Parce que ce film est l'oeuvre d’une très grande dame de cinéma, injustement invisibilisée, Ida Lupino.

Parce que le deuxième long-métrage d'animation de Jean Image est un hymne à la beauté de Paris et de ses monuments.

Parce que le maître Billy Wilder s’aventure ici dans le film de guerre et de prisonniers sans rien perdre du mordant de ses comédies culte.

Parce que cette histoire de trouble dans le genre tenait à coeur du réalisateur-scénariste-interprète Ed Wood, qui lui-même aimait porter des vêtements féminins, surtout des pulls angora..

Parce que le film, Prix de la Bonne Humeur au festival de Cannes 1953 est fondateur pour le cinéma espagnol actuel et l’un des films préférés de Pedro Almodovar.

Parce que c'est un polar haletant inspiré un fait divers, par une des rares réalisatrices d'Hollywood, Ida Lupino.

Parce que ce drame historique d’une saisissante acuité articule une poignante histoire d’amour perdu à une empreinte documentaire du Japon d’après-guerre.

Parce que ce film est realisé par une femme (et ce n’est pas si courant à l’époque).

Parce que Manon des sources et Ugolin forment sans doute la plus riche fresque provençale peinte par Marcel Pagnol.

Parce que cette comédie chorale sur les déboires d’une bande de ragazzi en goguette à Paris allie potacherie brat pack, délicatesse sentimentale et échos néoréalistes.

Parce que Chaplin y retrouve Buster Keaton le temps de quelques minutes

Parce que c'est l'un des films les plus tristes du monde et que la scène finale va vous hanter pendant des décennies.

Parce que ce western atypique, psychologique et politique, mais au suspense tendu, se déroule en temps réel, comme en attestent les nombreux plans sur des horloges.

Parce que le verbe de Marcel Pagnol est tout à fait unique.

Parce que cet opus plus mineur que les chefs-d ’oeuvres les plus panthéonisés du genre peut néanmoins prétendre au titre de parangon des westerns de l’âge d’or.

Parce que c’est le meilleur film tourné sur les coulisses d’Hollywood.

Parce que c'est le premier film d'Ida Lupino, comédienne britannique devenue une des premières femmes productrice-réalisatrice à Hollywood.

Parce que derrière cette comédie à succès avec Fernandel se cache une satire mordante et truculente des politiciens.

Parce qu'il s'agit du premier long-métrage d'animation français.

Parce que Jean Renoir a travaillé et vécu aux États-Unis dans les années 1940 pour échapper à l'occupation allemande en France.

Parce que Clouzot donne pour la première fois un emploi d'envergure à Bourvil

Parce que le film est composé de quatre histoires, trois tirées d'Edgar Allan Poe et une de Thomas De Quincey.

Pour l'affaire Dreyfus vue par Méliès

Pour l'éclipse de soleil en pleine lune !