L'ÉTRANGER AMOUREUX

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Les comédies ayant des écrivains pour héros sont pleines de fantaisies. C’est le cas de L’étranger amoureux de Muriel Box, film dans lequel Judith Winter, son héroïne, une romancière dont le mari est handicapé, fantasme sur son beau chauffeur pour nourrir l’écriture de son nouveau livre. Et se joue alors à l’écran une romance où la fiction et la réalité s’entremêlent avec délice.

L’étranger amoureux est un fleuron d’un genre de comédies dans lequel on retrouve des films comme Le magnifique de Philippe de Broca, où Belmondo rêve les aventures du héros de ses romans d’espionnage ; Deux têtes folles de Richard Quine avec William Holden en scénariste aux abois et Audrey Hepburn en dactylo, qui vivent leur scénario dans Paris ; ou encore L'Incroyable Destin de Harold Crick de Marc Forster, où la vie d’un personnage de fiction interprété par Will Ferrell est menacée par son autrice, jouée par Emma Thompson ! L’étranger amoureux, c’est un peu la vie de sa réalisatrice. En 1964, après avoir mis fin à sa carrière de cinéaste, Muriel Box est devenue romancière ! Cette réalisatrice anglaise a depuis été un peu oubliée alors qu’elle a réalisé 13 long-métrages en quinze ans (entre 1949 et 1964), et écrit plus d’une vingtaine de scénarios dont celui du Septième voile, qui lui a valu un Oscar !

Les années 90, que l'on pourrait croire insipides face à l'exubérance des eighties, recèlent mine de rien un genre bien particulier, typé de cette époque. C'est dans cette décennie que l'on a vu apparaitre les blockbusters les plus fous du type Armageddon, Jurassic Park ...

Grand shooter méconnu de la Méga CD (comme la plupart des jeux parus sur cette console d'ailleurs), Silpheed foutais à l'époque une grande claque par son ultra dynamisme. L'espace était plus vivant que jamais, les vaisseaux lointains explosaient sous notre vaisseau, juste ...