Thomas Kruithof signe en 2017 son premier film, « la Mécanique de l’Ombre », et entre ainsi dans le cinéma par une porte prestigieuse, celle pratiquée jadis par Clouzot avec « les Espions » ou Michel Deville avec son « Dossier 51 » : le polar d’espionnage paranoïaque qui au fil de ses rebondissements, emmène le spectateur dans des zones ou la vérité se dérobe sans cesse, et où l’on ne peut qu’hésiter en permanence sur les raisons pour agir de chacun des personnages que croise le héros.