ENEMY en VOD
- De
- 2014
- 87 mn
Il était une fois Adam, un professeur falot, qui mène une vie tranquille paisible avec Mary, sa compagne. Un jour, en regardant un dvd, il découvre que le personnage est sa copie conforme. Troublé, il se met à épier cet acteur exubérant dont la femme est enceinte. Jusqu’à s’identifier complétement…
- Fantastique / Horreur
- Etats-Unis | Canada | Espagne
- Tous publics
- VM - HD
1 MIN AVANT
Attention : si vous êtes sujet au vertige, ce film n’est peut-être pas pour vous. L’histoire dans laquelle vous avez décidé de vous aventurer a été imaginée pour provoquer vos sens et mettre à mal vos certitudes. Pour autant, soyez rassuré, tout ça reste avant tout un « jeu » de l’aveu même du réalisateur Denis Villeneuve. Un de ces jeux d’esprit auxquels le cinéaste canadien nous a habitués depuis qu’il s’est lancé avec brio dans la réalisation.
Comme dans son premier long métrage, Incendies, sorti en 2011, on se retrouve livré à soi même lorsque démarre le récit. Mais c’est plus volontiers à Prisoners que l’on songe. Prisoners ce thriller paranoïaque que Denis Villeneuve a tourné la même année que Enemy. Dans Prisoners, la menace qui pesait sur le personnage principal, Hugh Jackman, venait de l’extérieur. Ici, la menace provient de l’intérieur de l’esprit troublé, du double personnage qu’incarne Jake Gyllenhaal, prof d’histoire un peu terne qui, alors qu’il regarde un film, tombe sur un homme qui lui ressemble trait pour trait…
Il faut savoir enfin que le scénario est l’adaptation de L’autre comme moi, une nouvelle du philosophe portugais, Jose Saramago, Prix Nobel 1998 à qui Denis Villeneuve voue son admiration. "En lisant son livre, j'ai éprouvé un puissant sentiment de vertige confie le réalisateur. Le vertige est toujours associé à mes pires cauchemars, mais il m'attire constamment de manière inexplicable…"
Dans le même genre vous pouvez trouver VERTIGO (SUEURS FROIDES) (Le film d'Alfred Hitchcock était la référence majeure de Denis Villeneuve en abordant Enemy) ou encore LA DOUBLE VIE DE VERONIQUE (En 1984, Krzystof Kieslowski passait après Alfred Hitchcock (Vertigo) pour donner une vision poétique de la problématique du "double").