THUNDERSTRUCK

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Brian est un jeune étudiant de 16 ans, fou de basket-ball et immense fan du champion Kevin Durant. Le jour où l’occasion se présente pour lui de rencontrer son héros, Brian lui confie qu’il aurait vraiment aimé avoir son talent sportif, et Durant de répondre qu’il aurait bien aimé pouvoir le lui donner. Aussitôt dit aussitôt fait puisque le simple geste de Kevin Durant apposant son autographe sur le ballon de Brian, suffit à assurer de manière tout à fait involontaire, la passation du talent du premier vers le second.
Réalisé par l’américain John Whitesell à qui l’on doit entre autres films, la comédie Big Mamma : De père en fils, Thunderstruck est un divertissement familial qui ravira les fans de basket-ball, mais pas que puisque le scénario du film repose avant tout sur la mise en exergue de la notion de travail et sur le fait que le talent aussi grand fut-il, ne portera ses fruits que s’il est cultivé, donc travaillé avec acharnement. Un précepte applicable à toutes les disciplines sportives, artistiques et autres dans la vie de tous les jours.
Interprété par le basketteur Kevin Durant lui-même dans son propre rôle, le film compte également dans sa distribution Taylor Gray, vu dans bon nombre de séries télévisées américaines dont Mentalist, et puis James, alias Jim, Belushi, partenaire de Whoopi Goldberg dans Jumpin’ Jack Flash de Penny Marshall. Il y a également Brandon T. Jackson, star de la stand up comedy aux USA et qui avait précédemment collaboré avec le réalisateur John Whitesell dans le film Big Mamma : De père en fils. La partie féminine est de son côté partiellement assurée par la championne de basket-ball Candace Parker.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver MONTE LA-D'SSUS (Dans ce film de Robert Stevenson, une invention magique aide à redorer le blason d'une équipe de basket-ball.) ou encore BIG MAMMA : DE PERE EN FILS (Ce film marqua la première collaboration entre le réalisateur John Whitesell et l'acteur Brandon T. Jackson.).

L’on pourrait penser que la plus grande difficulté pour Kevin Durant pendant le tournage de Thunderstruck fut de jouer la comédie et de s’improviser acteur de cinéma. Quand la question lui fut posée lors d’une conférence de presse aux USA, le champion sportif rétorqua que faire l’acteur ne lui posa en réalité aucun problème à l’exception des scènes pendant lesquelles il dut faire semblant de ne pas marquer des paniers parce que son talent avait disparu au profit du jeune Brian. La situation était à chaque fois difficile à jouer, avoua Durant, ajoutant qu’en plus, sa fierté en prenait un sacré coup, mais qu’il se consola par la suite en voyant que sa performance à l’écran faisait de lui un bel acteur de composition.
De son côté le réalisateur John Whitesell, présent à la même conférence, reprochait à Durant, et ce avec beaucoup d’humour, d’avoir fait perdre à la production pas mal de temps et d’argent tellement il fallut de prises pour chacune des séquences où le champion devait rater son coup. En fait, il marquait des paniers puis s’excusait et recommençait, sauf qu’il en marquait à nouveau. Et l’on sentait bien sur le plateau, dit Whitesell, combien il lui coûtait de ne pas marquer. C’était comme si on lui demandait de faire quelque chose qui allait à l’encontre de sa propre nature.
Vous aurez reconnu James Belushi ou Jim Belushi comme il aime à se faire appeler, dans le personnage de l’entraîneur Amross flanqué d’un assistant prénommé Dan interprété lui, par un autre Belushi, à savoir Robert, fils du premier. Les Belushi père et fils aiment à raconter à propos de leur collaboration dans Thunderstruck, comment ils ne s’embarrassèrent pas du scénario, lui préférant leur propre vision des deux personnages concernés et qu’ils travaillaient ensemble tous les soirs à la maison dans le but d’apporter des propositions le lendemain sur le plateau, au réalisateur John Whitesell. Ce dernier riait paraît-il tellement à les voir jouer qu’il donnait systématiquement son accord pour que ce soit la version des Belushi qui soit tournée plutôt que celle écrite dans le script.