THE PROGRAM en VOD
- De
- 2015
- 99 mn
- Aventure / Action
- Royaume-Uni | France
- Tous publics
- VM - HD
1 MIN AVANT
Raconter l’histoire tristement exemplaire de Lance Armstrong, le champion qui, après avoir vaincu le cancer, remporta sept Tour de France consécutifs et avoua, après des années de déni, que ses victoires étaient dues à un impressionnant programme de dopage : le défi était de taille !
L’éclectique Stephen Frears, réalisateur, entre autres, de The Queen, le relève avec ce biopic maillot jaune qui jette un regard caustique sur les coulisses du Tour, et fait du champion un faux super héros gonflé d’orgueil autant que d’anabolisants, mais aussi un gosse fasciné par son succès, et sous l’emprise de l’inquiétant docteur Ferrari incarné de manière très ... italienne par… Guillaume Canet.
Le vrai héros pour Frears ? David Walsh, le journaliste sportif obstiné qui contribua à la chute d’Armstrong, incarné avec humour par Chris O’Dowd, vu dans Good Morning England en 2009.
Stephen Frears a lu avec fascination le livre du journaliste, Sept péchés capitaux : à la poursuite de Lance Armstrong, puis l'a rencontré.
Pour le producteur de Frears, le personnage d'Armstrong était du pain béni, mais la notion de tricherie dans le sport via le dopage était aussi un thème passionnant.
Le scénariste John Hodge y voyait aussi l’occasion de développer des thèmes d’aujourd’hui : l'individualisme, l'ascension et la chute, la mondialisation, la sur-médiatisation…
Pour écrire, il a rencontré longuement David Walsh ainsi que des coureurs qui avaient connu Lance, et consulté en détails les déclarations faites sous serment à l'USADA (l'Agence américaine antidopage) par ses anciens coéquipiers de l'US Postal.
Ben Foster, qui incarne Lance Armstrong, a eu droit à six semaines intensives d’entraînement.
Quant à Stephen Frears, qui ne connaissait rien au vélo, il a pris des cours théoriques, intensifs eux aussi, et a même été invité sur le Tour de France, dans une voiture derrière les coureurs de tête.
Il a vu des choses que même les journalistes du Tour ne voient jamais. Ils étaient furieux !
Dans le même genre vous pouvez trouver FIGHTER DE DAVID O'RUSSELL (Parce que ce portrait d'un boxer entraîné par son propre frère est meilleur film de ring américain depuis "Ali" de Michael Mann. Un poing c'est tout.) ou encore LA GRANDE BOUCLE DE LAURENT TUEL (Joli film de vélo rythmé et bien dialogué avec Clovis Cornillac et Bouli Lanners qui dénonce, aussi, l'omniprésence du sponsoring et le dopage.).