THE OGGLIES - LES CRASSOUILLES

en VOD

Se méfier des apparences. Dépasser la peur de la différence. Accepter l’autre. Voici quelques valeurs fondatrices du cinéma d’animation auxquelles n’échappe pas, pour notre plus grand plaisir, le film de Toby Genkel qui va suivre… « The Ogglies », sous-titré « Les Crassouilles » en version française, énonce bien ce qu’il veut raconter. Vous allez faire la connaissance de sympathiques créatures vertes, en quête d’un nouvel endroit pour vivre. Particularité de ces petits êtres : ils sont d’une saleté repoussante et se complaisent dans les ordures et la boue !  

C’est donc tout naturellement dans une décharge municipale qu’ils vont trouver refuge, se liant d’amitié avec un petit garçon absolument pas rebuté par leur aspect et leur odeur ! Malheureusement, un promoteur sans scrupules ni pitié a décidé d’ériger un complexe de bien-être à la place de la décharge… Un affrontement terrible s’engage alors !  

Voici une nouvelle production du studio allemand d’animation WunderWerk, déjà connu et reconnu grâce au succès international de films comme « Yakari », « Trenk le petit chevalier » ou les aventures du lapin « Felix ».  

 
Dans le même genre vous pouvez trouver MONSTRES CONTRE ALIENS (Pas facile de se faire accepter quand on vient de très loin et qu'on est confronté aux a-prioris de l'espèce humaine parce qu'on est différent...) ou encore SHREK (Ils ne sentent pas la rose, aiment la boue et les ordures mais sont terriblement attachants et formidablement humains à leur manière !).

Ah, si nous en étions encore au bon vieux temps pionnier du cinéma en Odorama… Cette époque bénie où quelqu’un, quelque part, s’est imaginé que diffuser des films tout en permettant aux spectateurs d’en sentir directement les odeurs était une bonne idée ! Il suffisait par exemple de gratter de petites pastilles au moment indiqué à l’écran pour flairer les senteurs de ce qui se déroulait sur l’écran. Avec « The ogglies - Les crassouilles », l’expérience aurait évidemment pris toute sa dimension, les héros du film d’animation que vous venez de regarder se plaisant à se rouler dans la fange ! Mais d’autres productions ont eu l’idée de s’intéresser à l’odorat, faisant de ce sens un des ressorts de leur intrigue. C’est le cas du « Parfum » de Tom Tykwer en 2006, adapté du célèbre roman de Patrick Süskind. L’histoire effrayante et effarante d’un jeune homme né dans le caniveau mais doté d’un don exceptionnel : son nez ! Engagé chez un parfumeur répété, Jean-Baptiste Grenouille n’aura de cesse de créer le parfum le plus parfait, le plus absolu, un philtre capable de provoquer le sentiment amoureux, quitte à assassiner des femmes pour capter leurs odeurs… C’est Ben Wishaw qui incarne ce tueur en série vénéneux, entouré notamment de Dustin Hoffman et Alan Rickman.  

Autre adaptation : « Le parfum de la dame en noir » de Bruno Podalydès en 2005, d’après l’œuvre de Gaston Leroux. L’histoire de Joseph Rouletabille, obsédé par la fragrance ancrée dans sa mémoire : celle d’une femme qui venait le visiter dans le pensionnat de son enfance… Denis Podalydès joue le rôle de l’intrépide héros, entouré notamment d’Olivier Gourmet et Sabine Azéma.  

Impossible évidemment de ne pas citer « Parfum de femme » de Dino Risi en 1974 dans lequel Vittorio Gassman joue le rôle d’un grand séducteur ayant perdu la vue lors d’un accident à l’occasion de manœuvres militaires. Un drame qui l’a rendu acariâtre, presque misanthrope mais qui lui permet de deviner la présence des femmes qui l’entourent grâce à leur seul parfum… L’acteur italien reçut le Prix d’Interprétation à Cannes pour ce film, dont le remake, « Le temps d’un weekend », signé Martin Brest en 1992 permit lui à Al Pacino de recevoir enfin l’Oscar du meilleur comédien…