THE GREAT SAINT TRINIAN'S TRAIN ROBBERY

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Sortie en 1966, The great Saint Trinian’s Train Robbery est le quatrième des cinq films de cette série de comédies anglaises due à Sidney Gilliat et Frank Launder.

L’histoire d’un groupe de gangsters qui attaque un train postal et cache leur butin dans une maison déserte. Malheureusement pour eux, au moment de recouvrer l’argent, ils découvrent que les jeunes et jolies pensionnaires de l’école Saint Trinian ont élu domicile dans cette demeure…

Une histoire inspirée à ses auteurs à la fois par le célèbre vol du train postal Glasgow-Londres qui avait eu lieu trois ans plus tôt, et par la politique scolaire technocrate du gouvernement de l’époque.

Seul des comédiens des films précédents sont encore au générique de ce quatrième opus : George Cole, acteur notamment dirigé par Laurence Olivier dans son Henry V, et Richard Wattis, vu aussi dans Chitty Chitty Bang Bang ou Le jour le plus long.

The great Saint Trinian’s Train Robbery offre l’opportunité de retrouver Frankie Howerd, l’un des gangsters du grand classique Tueurs de dames. Un immense comique anglais dont la carrière s’est déroulée sur six décennies. Ici il est le coiffeur chef de gang malmené par les écolières. Comme quoi bien mal acquis ne profite jamais.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LE CERVEAU ou encore LES DÉSARROIS DE L'ÉLÈVE TOERLESS .

La série des comédies de Saint Trinian est inspiré du travail du dessinateur et éditorialiste anglais Ronald Searle. Une sorte de Sempé à l’anglaise qui imagina donc ce pensionnat de jeunes filles absolument pas comme il faut, dévergondées, malveillantes et armées jusqu’aux dents !

Leurs aventures cinématographiques ont débuté en 1954 avec Les belles de Saint Trinian. Un film qui plantait le décor, cette école pour jeunes filles dont les parents ne sont guère fréquentables, et qui sont plus désireuses de se la couler douce que d’étudier. Des situations comiques, de jolies filles, un peu d’aventure, une disparition… Le succès impose une suite, et trois ans plus tard, les élèves redoublent dans Blue Murder at Saint Trinian’s. Puis en 1960, on les retrouve dans The Pure Hell of Saint Trinian’s puis encore trois ans plus tard dans The Great Saint Trinian’s Train Robbery.

Tous ces films ont été réalisés par Frank Launder, dont il était également le producteur et le co-scénariste avec son comparse Leslie Gilliat. Les deux hommes qui sont également les auteurs de Une femme disparaît, The lady vanishes, un des grands classiques d’Alfred Hitchcock période anglaise.

Mais c’est seul que Frank Laudner a écrit et réalisé le dernier film de la série, The Wildcat’s of Saint Trinian’s, sorti en 1980.

Toujours à la recherche de sujets originaux, des producteurs anglais ont relancé la franchise en réalisant en 2007 un remake des Belles de Saint Trinian réalisé par Oliver Parker avec Ruppert Everett et Colin Firth. Et déjà un nouvel épisode se prépare…