STAR TREK

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"C'est le film qui va faire aimer Star Trek à ceux qui n'aiment pas Star Trek." Cette phrase tirée de la tournée de promotion du film en 2009, c’est aussi tout le programme de cet opus réalisé par J.J Abrams. Car nul besoin d’être un trekkie pur jus pour comprendre les enjeux de cette sorte d’introduction à l’univers de l’U.S.S Enterprise.

Nous y rencontrons d’un côté James Tiberius Kirk, originaire de l’Iowa et vraie tête brulée en quête de sensations fortes, de l'autre, Spock, venu de Vulcain et issu d'une société basée sur la logique, sans émotion. Quand l'instinct fougueux rencontre la raison pure, cela fait des étincelles. Et alors qu’une menace rôde, les deux jeunes gens vont être obligés de surmonter leur différence pour ne pas disparaître.

Pour ce premier opus qui fait office de reboot de la grande histoire de Star Trek, J.J Abrams, alors connu à l’époque pour les séries Alias, Lost et le film Mission : Impossible 3, réunit un casting de jeunes têtes peu identifiées avec à leur tête Chris Pine dans le rôle du Capitaine Kirk et Zacharie Quinto en Spock.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver STAR WARS IV : UN NOUVEL ESPOIR (Grand ennemi de Star Trek, Star Wars partage cependant cette fascination pour l'espace et les épopées) ou encore STAR TREK INTO DARKNESS (Suite du Star Trek de 2009, le film sorti en 2013 est inspiré par un autre Star Trek, La Colère de Kahn, sorti en 1982).

Quand J.J. Abrams sort Star Trek en 2009, il n’est pas encore le réalisateur que l’on connaît maintenant avec ses Star Wars. Il est un producteur reconnu dans le milieu, un scénariste apprécié qui a notamment signé Armageddon de Michael Bay et il a su marquer les esprits avec la petite bombe sérielle qu’était Alias et celle devenue phénomène que fut Lost. Mission : Impossible 3, son premier long métrage, lui aussi tiré d’une série télévisée, avait réussi à en faire l’un des cinéastes les plus prometteurs de sa génération. Donc quand on lui confie les rênes d’une saga aussi connue et respectée, ou moquée, cela dépend d’où on se place, que Star Trek, c’est un mélange d’excitation et de crainte qui traverse la tête des cinéphiles.

Surtout que J.J. Abrams, un poil provoc, explique allègrement en interview préférer Star Wars à Star Trek. Il réalisera son rêve plus tard en étant à la tête de la nouvelle trilogie lancée en 2015 avec Le réveil de la force. Mais en attendant, il se donne pour mission de dépoussiérer un univers qu’il considère comme désormais déconnecté de ce qu’il était au départ. Pour lui, Star Trek raconte avant tout les aventures de Kirk et Spock, et toutes les autres séries ne sont, je cite, que des « aventures spatiales séparées avec le nom Star Trek ». Il faut dire aussi que depuis 1964, Star Trek, c’est plus de cinq séries différentes et 10 films, tous liés dans un univers un peu élastique sur les notions de temporalités. Il y avait donc matière à s’amuser.

Pour cela, J.J Abrams ne change pas une équipe qui gagne en s’entourant, à la production, de ses copains de Lost, Damon Lindelof et Bryan Burk, et au scénario de ses amis de Mission : impossible 3, Roberto Orci et Alex Kurtzman. Leur but est donc de faire un blockbuster de science-fiction, tiré d’un univers connu devant cependant rester accessible au plus grand nombre mais également optimiste et léger à l’inverse de la tendance de l’époque menée par le dépressif The Dark Knight de Christopher Nolan. Et pour cela, ils font le choix d’un casting jeune et encore peu identifié du grand public à savoir Chris Pine, vu dans Mise à Prix de Joe Carnahan, et Zacharie Quinto, jusque-là, grand méchant de série dans Heroes. Le début d’une nouvelle amitié entre Kirk et Spock et d’une nouvelle saga pour les spectateurs.

Avez-vous déjà tenté de marcher sur des oeufs en essayant de n'en casser aucun ? Jamais ? Y'en a que ça amuse pourtant. J.J. Abrams par exemple : il relève le pari fou de relancer une saga vieille de 43 ans (si l'on part du premier épisode d'une série créée par Gene Roddenberry) ...

Avant ce film, puisqu'il faut bien l'avouer, moi, jeune naïve (et belle) jeune femme, n'avais jamais rien vu, où lu quelque chose concernant Star Trek, pour tout dire, je sais même pas d'où ça vient, je connaissais vaguement le signe des doigts en V, et le fameux "Beam me ...

La licence cinématographique héritée de la série mythique "Star Trek" sombrant de plus en plus dans la médiocrité et le casting n'étant pas de première fraîcheur, il est donc décidé de tout reprendre à zéro, afin de booster un peu tout ça et surtout mettre la main ...