STAR TREK INTO DARKNESS

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Pour le néophyte, impossible de savoir combien il y a eu de Star Trek. Entre la série initiale créée en 1966 par Gene Roddenberry et les six autres séries des décennies suivantes, (soit 759 épisodes en tout) - et sans compter les films cinéma au nombre de 13 – Stark Trek fait littéralement partie de la pop culture américaine. A tel point qu'en 2009, J. J. Abrams signe pour les grands écrans un reboot intitulé simplement Star Trek, suivit, quatre ans plus, tard de Star Trek Into Darkness.

On se retrouve donc propulsé à la vitesse de la lumière en l'an de grâce 2250 ou un terroriste du nom de John Harrison menace “Starfleet”, l'institution chargée de la fédération des planètes unies. Réfugié sur la planète Klingon après un attentat perpétré à Londres, Harrison est traqué jusque dans confins de la galaxie par le Capitaine Kirk et son équipage, toujours aux commandes de l'Enterprise, le vaisseau des étoiles le plus réputé de l'Univers.  

Fan de Star Trek depuis son plus jeune âge, le producteur réalisateur américain geek JJ Abrams rebooste donc la franchise en usitant à fond de la technicité de plus en plus grandissante des effets spéciaux numériques. Visant à la fois les fans de la saga qui verront les multiples références à l'univers Star Trek mais aussi les spectateurs accrocs au space-opéra apocalyptiques, Star Trek Into Darkness dépoussière la mythologie pour lui donner encore plus d'entrain et de puissance destructrice.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LA GUERRE DES ÉTOILES (Le film de George Lucas qui lança la grande vague des space-opéra en changeant (à jamais ?) l'industrie hollywoodienne.) ou encore STAR TREK, LE FILM (Le premier long métrage "Star Trek" inspiré de la série télé des années 60 et signé par Robert Wise en 1979).

Il y a deux mots pour définir les fans de Star Trek. Le premier, “Trekkie”, inventé à la fin des années 60 par Gene Roddenberry lui-même, désigne ceux qui connaissent par coeur tout l'univers des séries télé et des films cinéma. L'autre mot, “Trekker”, désigne, lui, juste un amateur de base de Star Trek. Celui, qui, en gros, n'en est pas au point de connaître la taille exacte des oreilles surdimensionnées de Spock.

Né en juin 1966, J.J. Abrams, fou de cinéma depuis son plus jeune age (et plus particulièrement de Star Wars et des films de Steven Spielberg) écrit ou coécrit quelques scénarii dans les années 90 allant du très calme A propos d'Henry de Mike Nichols au très destructeur Armageddon de Michael Bay. Mais c'est dès le milieu des années 2000 qu'il se fait un nom en devenant le show runner de Lost, une des séries les plus originales de la télé américaine. Et qui incitera Tom Cruise à lui offrir la réalisation du troisième épisode de la franchise Mission impossible. Depuis, outre ses activités de producteur, J.J. Abrams a signé quelques blockbusters comme Star Trek, Star Trek into Darkness, Super 8 et autres épisodes de Star Wars qui rendent des hommages fétichistes aux films des années 80 avec lesquels il a grandi. 

C'est Chris Pine qui reprend ici le rôle du mythique Capitaine James Kirk, personnifié par William Shatner dans la série d'origine des années 60. Après plusieurs seconds rôles à la télévision (on l'a aperçu dans la série Les experts : Miami), Chris Pine est réellement révélé au grand public dans le premier Star Trek de J.J. Abrams. Mais malgré d'autres rôles importants dans des blockbusters comme The Ryan Initiative ou le plus récent Wonder Woman, il semble que l'acteur soit toujours très identifié au Capitaine Kirk.

Malgré ses énormes facilités scénaristiques, le premier épisode était une assez bonne surprise, un agréable divertissement, bien troussé, où J.J. Abrams renouvelait l’univers de la série avec entrain, faisant état d’un savoir-faire indéniable quand il s’agissait ...

J'avais bien aimé la relecture de Star Trek qu'ils avaient faite avec le reboot précédent, même si je m'en souviens quasiment pas. Une impression, un mood, me fait dire que c'était sympatoche. Un côté serial, je sais pas. Si quelqu'un me demandait : «C'était bien le Star ...

Quand il aura enfin atteint la puberté, il est possible que le petit J.J devienne un cinéaste fort intéressant. En attendant, il s'amuse comme un petit fou dans sa chambre avec les jouets que lui ont offert tonton Steven et tonton George. Parce qu'il est comme ça J.J, même ...