PRISONERS OF THE GHOSTLAND

en VOD

Dans la liste des fantasmes cinéphiles, voir Nicolas Cage être dirigé par le plus dingo des réalisateurs japonais, Sion Sono (Suicide Club, Tokyo Tribe), trônait tout en haut. 2021 a peut-être été pourrie par le Covid, c’est surtout l’année où est sorti Prisoner of the Ghostland. Une année bénie.

Dans un Japon dévasté par un accident nucléaire, le Gouverneur, un chef sans scrupule, pleure la disparition de Bernice, l’une de ses « petites filles ». Elle est prisonnière du Ghostland, un univers peuplé d’êtres dangereux. Il fait libérer Hero, un braqueur de banques, pour qu’il la retrouve et ainsi, sa peine sera abrogée. Affublé d’une veste explosive, Hero part à la recherche de la jeune femme. 

Évidemment, le Hero de Sion Sono est incarné Nicolas Cage, l’acteur le plus imprévisible de Hollywood, le plus audacieux aussi. Dans cet univers, comme un Mad Max version pays du soleil levant, c’est 1h43 de délire de cinéma qui vous attend. Vous pourrez dire : je n’avais jamais vu ça.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver HYPER TENSION (HYPER TENSION met en scène Jason Statham dans le rôle d'un homme empoisonné, qui ne doit cesser de bouger et de stimuler son adrénaline sous peine de voir son coeur s'arrêter de battre.) ou encore CHASSE À L'HOMME (Dans CHASSE À L'HOMME, un réalisateur asiatique (John Woo) dirige une star de Hollywood (l'acteur belge Jean-Claude Van Damme) dans un film d'action.).

Trente-huitième long-métrage du réalisateur japonais Sion Sono, Prisoner of the Ghostland est surtout son premier film en langue anglaise. Un événement célébré dans le monde entier par des sélections en festival tout autour du globe : le très prestigieux Festival du film indépendant de Sundance au début de l’année 2021, le Transilvania International Film Festival en juillet 2021 en Roumanie, le Fantasia International Film Festival au Canada en août 2021, l’Étrange festival à Paris en septembre 2021, le glorieux festival de Sitgès en Espagne en octobre ou encore le Festival du film fantastique de Gerardmer 2022. Il n’est toutefois pas sorti partout au cinéma. Si en Suède, en Belgique, en Arabie Saoudite ou aux États-Unis, il a eu les honneurs du grand écran, en France, en Italie ou en Allemagne, il est sorti directement en VOD et en DVD.

Alors qu’il travaillait sur Prisoner of the Ghostland, en février 2019, Sion Sono, 57 ans, a été victime d’un accident cardiaque – il a lui-même appelé les secours suite à des douleurs thoraciques. Il a dû être hospitalisé en urgence à Tokyo, alors même qu’une semaine auparavant son épouse Megumi Kagurazaka avait donné naissance à leur premier enfant. L’accident a mis un coup d’arrêt au travail de pré-production du film mais le réalisateur japonais s’en est remis assez bien, après quelques semaines de repos. Toujours est-il que le tournage a été repoussé de plusieurs mois. 

Lorsque le travail sur Prisoner of the Ghostland a pu reprendre, suite à l’accident cardiaque de Sion Sono, Nicolas Cage a décidé de délocaliser le tournage du film du Mexique – où les prises de vues devaient initialement se dérouler – au Japon, lieu de résidence du réalisateur. L’acteur a estimé que c’était une sage décision pour préserver la santé de son metteur en scène. Dommage collatéral : les acteurs britanniques Imogen Poots, embauchée pour jouer Bernice, et Ed Skrein ont tous les deux dû abandonner le projet. Imogen Poots a laissé sa place à la comédienne d’origine algérienne Sofia Boutella.

Dinguerie totale. J'ai plus de mots là....ça va trop loin...On marche sur les pieds ! Nicolas Cage est fou ! Complètement monoboul !...pour ne pas dire maboul. Tellement, qu'à force, sa folie, par insistance et contagion, de film en film, génère de l'engouement....Force le ...

4.9/10 de moyenne au moment où j'écris ces lignes, je pensais que le film trouverait un meilleur écho après son avant-première à l'Etrange Festival. Déjà Sion semble ici en mode mercenaire (consciencieux) avec un projet qu'il n'a pas écrit et un postulat de série B a ...

Tout d'abord, réaction à chaud, dimanche après-midi, 19 Septembre 2021. Je ne sais par où commencer. Je me dis qu'il faudrait que je le revoie une deuxième fois pour bien cerner tous les thèmes abordés, toutes les métaphores visuelles et sonores qui jalonnent le ...