PRIDE en VOD
- De
- 2014
- 115 mn
Gay Pride été 1984, à Londres. Un groupe d’activistes gays et lesbiens décide de récolter de l’argent pour venir en aide aux familles des mineurs en grève. Mais l’Union Nationale des Mineurs refuse d’être aidée par des homosexuels. Ceux-ci décident alors d’apporter eux-mêmes l’argent aux grévistes d’un village gallois. Rencontre de deux mondes...
- Comédie
- France | Royaume-Uni
- Tous publics
- VM - HD
1 MIN AVANT
Cinéaste anglais né en 1966, Matthew Warchus travailla d’abord pour le théâtre. Passant de Shakespeare à Yasmina Reza – voire à Marc Camoletti avec son increvable Boeing Boeing –, ses brillants débuts lui ouvrirent les portes de Broadway, où il travailla dès 1998, et d’Hollywood où, un an plus tard, il réunissait Nick Nolte, Jeff Bridges, Sharon Stone et Albert Finney dans Simpatico, adaptation de la pièce homonyme de Sam Shepard.
Très occupé par le théâtre, ce n’est que quinze ans plus tard, en 2014, qu’il revint au cinéma avec Pride. Cette fois il s’agit d’un film anglais, voir très anglais : l’histoire d’une bande de copains gays et londoniens, décidés à soutenir financièrement les familles de mineurs en grève, opposés à l’inflexible Margaret Thatcher, résolue à fermer toutes les mines de charbon du pays. Nous sommes en 1984, la Dame de Fer est l’ennemi commun des mineurs et des homosexuels.
Pas découragé par l’attitude de l’Union Nationale des Mineurs qui refuse de se faire aider par "ces gens-là", le petit groupe décide de choisir, un peu au hasard, un petit village minier du Pays de Galle pour remettre l’argent, eux-mêmes et en main propre. C’est la rencontre de deux mondes que tout oppose et, en plus... c’est une histoire vraie !
Dans le même genre vous pouvez trouver FULL MONTY (1997) (Autre portrait de l’Angleterre thatchérienne, également traité sur le ton de la comédie. Cette fois, ce sont les chômeurs, eux-mêmes, qui se sortiront d’affaire.) ou encore LES VIRTUOSES (1996) (D’autres mineurs, eux aussi abandonnés par le pouvoir thatchérien, n’ont plus rien, si ce n’est leur fanfare...).