POLICE ACADEMY

en VOD

Le maire d’une petite ville américaine a décidé d'ouvrir le recrutement de sa Police. Il autorise désormais n’importe quel citoyen à rejoindre les rangs des forces de l'Ordre. Le succès de cette annonce est foudroyant et les candidats se bousculent...
Tous plus nuls les uns que les autres. Parmi eux se trouve Mahoney, un jeune gardien de parking à qui on propose un deal particulier : soit il effectue un stage à l’école de police, soit il passe derrière les barreaux.
Mahoney n'a plus qu’un but : se faire renvoyer le plus vite possible. Et tous les moyens sont bons. D'autant qu'il ne tarde pas à trouver des complices parmi les autres élèves : Jones qui fait des bruits incroyables avec sa bouche ; Hightower et sa carrure de footballeur...

 
Dans le même genre vous pouvez trouver Y A-T-IL UN FLIC POUR SAUVER LA REINE (Parce qu'il s'agit d'une autre comédie délirante sur l'univers de la police.) ou encore M.A.S.H (Parce que c'est l'archétype même du film parodique.).

Souvenez-vous : en 1980, avec Y-a-t-il un pilote dans l'avion ? les ZAZ (pour Zucker Abraham Zucker) révolutionnaient la comédie US. Et lançaient une mode à la fois géniale et atterrante : combiner dans un seul film tous les clichés d'un genre pour tisser un énorme film-bordel alignant les gags les plus graves et les plus douteux (le plus souvent en dessous la ceinture).
L’un des jalons de ce sous-genre absurde ? Police Academy, qui inaugura une franchise lamentable de 7 films à raison d'un par an pendant les années 80. Reprenant la tradition des Porky’s et des comédies de bidasses françaises, Police Academy mettait en scène des apprentis flics nullissimes et obsédés par les choses de la fesse. On a du mal à le croire, mais ce qui ressemble aujourd'hui à des comédies terriblement ringardes était à l'époque une série ultra-populaire. Un exemple : en 1984, Police Academy fut le 6ème film au box office US (rapportant 81M$ devant A la poursuite du diamant vert ou Star Trek 3 par exemple). En France les aventures des sergents Hightower et Mahoney trustaient la 21e place du Box-office avec plus d’1.6 millions d’entrées... Pire : Steve Guttenberg, star aujourd'hui totalement oubliée, était au sommet de sa gloire et allait enchaîner en l'espace d'un an Police Academy, Cocoon et Short Circuit. Bubba Smith, ancien footballeur réussissait sa reconversion avec le rôle d'Hightower, géant maladroit et rustaud; et Kim Catrall, bien avant Sex and The City, décrochait l’un de ses tout premiers rôles. Autre temps autres mœurs...
On se consolera en remarquant que derrière la caméra, Hugh Wilson fait tout ce qu'il peut. En tout cas, pour sa première expérience de réalisation, ce scénariste / producteur TV fait la chasse au bon goût avec une ardeur et un zele extrême. Et qu’on doit donc saluer ici. Le résultat bien gras tâche et n'a aucune subtilité (la scène dans le bar gay), mais deux choses : 1/ Police Academy est le seul film à sauver de la série - et ça n’est pas négligeable et 2/ c'est un plaisir coupable nostalgique qui ne peut pas se refuser....