ON NE CHOISIT PAS SA FAMILLE

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Ecrit, produit, réalisé et joué par Christian Clavier, vedette entre autres du film Les Visiteurs de Jean-Marie Poiré, et qui vécut ici sa première expérience en tant que metteur en scène, On ne choisit pas sa famille raconte l’histoire de César Borgnoli, concessionnaire de voitures italiennes, au bord de la ruine, qui accepte afin de redresser sa situation, le marché que lui propose sa sœur Alex. Il s’agirait de se faire passer pour le mari de Kim, la compagne d’Alex, et de partir en Thaïlande pour adopter une fillette de cinq ans que le couple désire accueillir.
César qui s’imagine déjà passer un week-end de rêve, ne tardera pas à déchanter devant le caractère très direct de sa pseudo épouse, la police locale, les triades chinoises et notamment le docteur Luix, un médecin de l’orphelinat où est hébergée la gamine, veuf neurasthénique et très attaché aux valeurs traditionnelles.
Christian Clavier explique son désir de faire exister ce film, de par le fait qu’il il y est avant tout question d’homoparentalité puisqu’il s’agit de deux femmes qui veulent adopter une petite Thaïlandaise. Il raconte avoir choisi la Thaïlande justement, pour sa photogénie, son accueil incroyable et parce que ce n’est pas un état de droit. En cas de transgression de la loi sur l’adoption, l’on court un très grand danger. Ces deux femmes ont, toujours d’après Clavier, un vrai désir d’enfant. Elles ont une dimension maternelle importante. Elles vont donc défier les autorités par nécessité en s’aidant d’un personnage en décalage total avec la situation. Le fond est là, nous dit-il, les ressorts de la comédie, aussi.
Le réalisateur s’est attribué le rôle de César Borgnoli, s’entourant de Jean Reno, son compère des Visiteurs, dans le personnage du docteur Luix, de Helena Noguerra remarquée dans L’arnacoeur de Pascal Chaumeil, ainsi que de Muriel Robin, vue dans Hollywoo de Frédéric Berthe et Pascal Serieis. Ces deux dernières incarnant respectivement Alex, la sœur de César, et sa compagne Kim.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver VERY BAD TRIP 2 (Ce film de Todd Phillips a également été tourné en Thaïlande.) ou encore L'OPERATION CORNED BEEF (Le film de Jean-Marie Poiré marque la première rencontre entre Christian Clavier et Jean Reno devant la caméra.).

A propos du film que vous venez de voir, Jean Reno, Luix dans l’histoire, raconte avoir d’une certaine manière été à l’origine du projet. Non pas du propos en tant que tel, mais plutôt de l’idée de tourner une nouvelle fois en compagnie de Christian Clavier. Les deux hommes avaient en effet déjà travaillé ensemble cinq fois lorsque Reno exprima son désir de renouveler une fois encore l’aventure. Il affirme que peu de temps après cela, Clavier lui soumit un scénario avec un rôle dedans, taillé sur mesure pour lui. Le scénario était celui d’On ne choisit pas sa famille et le personnage celui de Luix. Christian Clavier l’avait aussi soumis à son ami de toujours, le cinéaste Jean-Marie Poiré afin que ce dernier le réalise. Mais devant le retard pris pour des raisons financières d’une part et d’occupation de Poiré par ailleurs, Clavier pris la décision de tourner le film lui-même.
Traiter de l’homoparentalité dans une comédie très grand public est inédit, dixit Jean Reno. Et d’ajouter que ceux qui y sont réfractaires seront sans doute surpris de voir que le film n’est pas militant mais qu’au contraire, il fait ressortir toute l’humanité du rêve d’adoption du couple que forment Muriel Robin et Helena Noguerra, Alex et Kim à l’écran.
Quant au choix de la Thaïlande comme décor, Jean Reno l’attribue, en dehors de son aspect exotique sur lequel insiste Christian Clavier, au fait que depuis le tsunami qui a frappé le pays faisant beaucoup d’orphelins, de nombreuses familles occidentales cherchent à adopter là-bas.
Muriel Robin qui avait déjà tourné avec Clavier et Reno en 1998 dans Les couloirs du temps : Les Visiteurs 2 dit avoir eu le sentiment de participer à une histoire écrite et tournée par une femme, tant le thème traité dans On ne choisit pas sa famille touche la sensibilité féminine. Mais pourquoi n’ai-je pas écrit cette histoire moi-même ? se serait-elle demandée à la première lecture du scénario.
Côté tournage, la Thaïlande a peut-être fourni à Christian Clavier l’exotisme dont il rêvait à l’image, mais sur le terrain la réalité ne fut pas rose tous les jours, ni toutes les nuits d’ailleurs. Chaleur étouffante, humidité permanente et moustiques à profusion constituèrent le lot de toute l’équipe pendant près de trois mois consécutifs.

Je pars toujours avec des préjugés énormes sur les comédies françaises (et internationales d'ailleurs). Ce n'est tout simplement pas ma tasse de thé, pas le genre de film que j'affectionne... et pourtant, il m'arrive d'avoir régulièrement des bonnes surprises. "On ne choisit ...

Oui Clavier est pote avec Sarko et alors ? P*tain quand on pense que le film a fait un flop en parti à cause de ça, je déteste Sarko et j'adore Clavier, tout comme j'adore Eastwood et je déteste Romney, la qualité du travaille ne change rien m*rde ! Pour moi "On ne choisit ...

Pourquoi autant de mauvaises critiques sur ce film? On vit dans une drôle d'époque quand même, pour une fois qu'on a une comédie française assez marrante (même s'il y a mieux), les gens la descendent sévèrement ! A l'inverse, pour les grosses daubes américaines bourrées ...