MUSE

en VOD

Le maître espagnol de l’horreur, Jaume Balagueró, est de retour. Après les indispensables La Secte sans nom, Rec, Rec 2 ou Malveillance, voici Muse, un pur film d’épouvante, tendance tragédie gothique.

Samuel est prof à l’université de Dublin. Mais un an après le suicide de sa petite amie, une étudiante, il n’est plus que l’ombre de lui-même. Ses nuits sont hantées par d’atroces cauchemars. Il fait même le rêve prémonitoire de l’assassinat ultraviolent d’une femme.

Sur les lieux du crime, il rencontre Rachel qui, elle aussi, a rêvé du meurtre. C’est le début d’un cauchemar en tandem. Pour nous, le point de départ d’un film visuellement époustouflant qui colle la chair de poule.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver THE LORDS OF SALEM (Quand la sorcellerie s'invite dans l'horreur morderne.) ou encore INTRUDERS (Le réalisateur Juan Carlos Fresnadillo est espagnol comme Balaguero et INTRUDERS est lui aussi un film totalement international.).

Muse est l’adaptation d’un polar fantastique, celui de José Carlos Somoza, intitulé « La Dame n°13 ». « J’ai été ébloui par la personnalité de ce récit particulier, dit Balaguero, sa façon originale de combiner beauté et horreur. Je trouvais fascinante cette intrigue en forme de puzzle. En tournant la dernière page du livre, je commençais déjà à tracer le plan qui permettrait de transformer ce livre en film. » Même si ses films reposent généralement sur des histoires originales, Balaguero avait déjà porté un roman sur grand écran : « La secte sans nom » de Ramsey Campbell publié en 1981, devenu au cinéma La Secte sans nom en 1999.

Muse est certes un film espagnol, mais c’est le troisième de Balagueró a être dialogué en anglais, après Darkness et Fragile. Tourné entre la République d’Irlande, la Belgique et l’Espagne, le film a un peu de sang français puisqu’il a été en partie financé par The Jokers, une société française. Le casting est également international : Elliot Cowan, qui joue Samuel, est anglais ; Franka Potente, qui joue Susan, est allemande ; Ana Ularu, Rachel dans le film, est roumaine ; l’illustre Christopher Lloyd est américain et Leonor Watling, qui incarne Lidia, est espagnole.  

Le générique du film a été réalisé par Fernando Domínguez Cózar, sous influence de L’enfer de Dante et du septième cercle, celui de la violence, dans lequel les suicidés sont transformés en arbustes secs. Dans son CV, on retrouve les blockbusters John Carter et Iron Man 3 pour lesquels il créé des effets numérique mais aussi Eva et Toro de Kike Maîllo, pour lesquels il a participé là aussi à la création des génériques.

Un film plein de mystères aussi intriguants les uns que les autres. Je comprends que le style et la forme ne plaisent pas à tout spectateur, mais au fil du synopsis on a les réponses aux questions qui nous taraudaient. L'histoire est bien ficelée, elle tient la route, et dieu ...

Voilà encore un film qui surprend ! J'ai aimé le côté philosophique du film, rien à redire. Le film est original, le scénario très bon, bravo aux réalisateurs. Le seul bémol, j'aurais aimé voir un peu plus Christopher Lloyd. ...

« Muse » est un très bon film d’horreur disposant d’une histoire très originale, d’une intrigue très bien construite et d’un développement particulièrement bien soigné. Jaume Balagueró, le réalisateur parvient à trouver l’équilibre entre différentes approches ...