RETOUR VERS LE FUTUR 2

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En attirant 59 millions de spectateurs dans les salles, Retour vers le Futur s’est distingué comme le plus grand succès commercial de l’année 1985 aux Etats-Unis. Le reste du monde n’ayant pas non plus boudé son plaisir, comme on pouvait s’y attendre, le film a donné lieu à une suite.

A sa sortie, ce deuxième volet, quant à lui, s’est classé en troisième position du box-office américain. Pourtant les studios avaient dû patienter pendant trois ans avant de le mettre en chantier. Le réalisateur Robert Zemeckis se consacrait en effet à Qui veut la peau de Roger Rabbit ? Histoire de ne pas s’arrêter en si bon chemin, pendant le montage de ce Retour vers le Futur II, l’équipe a d’ailleurs enchaîné avec le tournage du 3.

A première vue, la première scène de ce sequel est une reprise de la dernière de l’opus précédent. A quelques détails près : Jennifer, par exemple, n’est plus interprétée par Claudia Wells, qui était indisponible, mais par Elizabeth Shue. Quoi qu’il en soit, ces nouvelles aventures à travers le temps démarrent en trombe et dans la voiture volante du Doc -toujours incarné par Christopher Lloyd- Marty, joué par Michael J. Fox, déserte l’année 1985 pour se projeter en 2015 et sauver sa famille. Comme dirait le doc :  « Nom de Zeus ! » ou, si vous êtes plutôt V.O.: « Great Scott !»

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LA MACHINE À EXPLORER LE TEMPS (D'autres aventures à travers le temps) ou encore RETOUR VERS LE FUTUR 3 (La suite des aventures de Marty).

Si la perspective d’une bonne affaire a rapidement convaincu les studios de tourner cette suite,  la mise en route n’a pas été un long fleuve tranquille.

A commencer par un bras de fer avec Crispin Glover, l’interprète de George McFly dans le premier volet. Le comédien avait des réserves sur le scénario et surtout il estimait que son cachet était insuffisant. La production refusant ses conditions, le script a été remanié de sorte à limiter les apparitions du personnage. Jeffrey Weissman a repris le rôle avec des prothèses faciales et à l’écran on le voit souvent de dos ou des lunettes de soleil sur le nez.

En 1989, quand Retour vers le Futur II est sorti sur les écrans, 2015 semblait bien loin et ce futur ouvrait un vaste horizon à l’imagination. 2015 est à présent derrière nous et sans faire de bilan complet on peut dire que les scénaristes ont été à la fois plus loin que la réalité sur certains points sans envisager d’autres développements entrés dans notre quotidien. Alors que les voitures aériennes façon spinner de Blade Runner que l’on croise dans le film ou le skate volant n’étaient toujours pas en service en 2015, les auteurs n’ont pas imaginé que le téléphone mobile et les smartphones deviendraient un objet banal des années 2010.

En écrivant le scénario, Robert Zemeckis et son complice Bob Gale ont pris plaisir, comme pour le précédent volet, à glisser de multiples références et clins d’oeil amusants.  Il y a par exemple ce cinéma qui propose Les Dents de la Mer19, une allusion doublement ironique au phénomène des suites et à Spielberg qui a produit la saga Retour vers le Futur.

Sur un mode plus « private joke », à la façon de Francis Veber qui baptise régulièrement ses personnages François Pignon ou François Perrin, Zemeckis et Gale intègrent dans tous leurs scripts un tandem d’officiers de police dénommés Reese et Foley. Cette fois ce sont les deux femmes-flics chargées de conduire Jennifer à son domicile. Quant à l’extrait de Pour une Poignée de Dollars avec Clint Eastwood, on ne manque pas de s’en souvenir en voyant Retour vers le Futur III qui prolonge l’escapade en 1885.

Inversion des machines : on ne pouvait décemment pas imaginer, avec un engin comme la DeLorean, s’en tenir au passé. Retour vers le futur II propose ainsi, quatre ans après l’original, une suite permettant un bond de trente ans vers l’avenir. La vision d’un futur désormais ...

Contrairement à ce que l'on pourrait penser en voyant le final ouvert du premier opus, aucune suite aux aventures de Marty McFly n'avaient été prévues à l'origine, Bob Gale et Robert Zemeckis ayant même avoué que dans le cas contraire, la fin du premier épisode aurait été ...

(http://youtu.be/V2APwYSt1KE) Il y a peu, j'étais un peu comme un con, à attendre je ne sais plus trop quoi et je me souviens que j'étais dehors. Ça oui, j'étais dehors. Il faisait frais, j'étais mignon avec mon petit t-shirt mais ça caillait sévère et, en tirant sur ...