MINUSCULE: LES MANDIBULES DU BOUT DU MONDE

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Dans Minuscule : La Vallée des fourmis perdues, on a fait la connaissance d’une colonie de fourmis noires, d’une araignée et d’une coccinelle, qui s’allient pour lutter contre les féroces fourmis rouges. Petite coccinelle est devenue grande, dans Minuscule : les Mandibules du bout du monde, puisqu’elle se retrouve désormais en charge d’une famille, à la recherche de son rejeton qui s’est perdu par erreur dans un carton envoyé pour les Antilles. La coccinelle, l’araignée et une fourmi noire, décident d’aller à son secours.

Avec plus d’1,5 millions d’entrées en France et un César du Meilleur Film d’animation, le premier volet de la saga Minuscule fut un immense succès critique et public. Une suite fut rapidement envisagée, même s’il a fallu quatre années pour qu’elle voit le jour. Entre les deux films, la technique a évolué, à la fois pour les prises de vue réelles et les images de synthèse, permettant une suite encore plus forte et originale.

En résulte un film quasiment muet, uniquement porté sur l’émotion de ces petites coccinelles séparées par un océan. Un film initiatique qui parle du passage de l’enfance à l’âge adulte et qui plaira à toute la famille. Un film dépaysant, également, car nombre de plans ont été tournés à la Guadeloupe. Surtout, ce film va vous faire aimer les insectes et autres petites bestioles, ici aussi drôles que touchantes.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver FOURMIZ (Pour ces petites fourmis loin de chez elles qui tentent de retrouver leur fourmilière.) ou encore LE MONDE DE NEMO (Pour ce père qui tente de retrouver son fils en bravant tous les dangers de l'océan.).

Quelle prouesse que la réalisation de ce film ! Surtout pour une production 100% française, avec des effets spéciaux dignes des plus grands films d’animation hollywoodiens. Parmi les scènes les plus difficiles à capturer, celles de la tempête, notamment quand la neige tombe sur le bateau, car chaque flocon de neige a été créé différemment et numériquement. De plus, les réalisateurs ont dû faire appel à des maquettes entièrement réalisées à la main. Un vrai travail d’orfèvre.

Dès que les créateurs de la série télévisée Minuscule, Hélène Giraud et Thomas Szabo, décidèrent de faire une seconde saison avec cet univers si particulier, ils ont tout de suite décidé de transporter leurs héros en Guadeloupe. Mais cela n’a pas pu se faire avant ce second film. Un rêve qui était alors inaccessible pour des raisons budgétaires, mais le succès international du premier film issu de la série, a permis ce tournage sous le soleil des Antilles.

Si les humains étaient quasiment absents du premier film, ils ont ici un rôle plus important dans la première partie du second volet. Et ils ne sont pas interprétés par n’importe qui. Aviez-vous remarqué les apparitions furtives de Thierry Frémont et de Bruno Salomone ? Des rôles quasiment muets pour éviter de voler la vedette aux vraies stars du film : la coccinelle, l'araignée mélomane et la fourmi noire !

Minuscule, c'est un concept dont je suis assez fan. Et ce deuxième film représente pour moi tout ce qui fait le charme et l'intérêt de cette série/saga ! Comme toujours, c'est éblouissant, et on replonge avec plaisir dans cet univers si particulier, où les insectes de part ...

Je ne sais pas, j'aurais bien voulu que "Minuscule 2" soit un chef d'œuvre, pour pouvoir chanter moi aussi la gloire de l'animation "à la française" (… même si les Chinois sont apparemment pour beaucoup dans la confection du film…). J'ai été bluffé par la réussite ...

Les Mandibules du Bout du Monde, alors qu'il teasait dans sa bande annonce une délocalisation quasi intégrale, s'ouvre en terrain connu. Tout près de la colonie de fourmis qui en profitait pour remaker la bataille du gouffre de Helm. En plein hiver. Il reprend même une des ...