MA MÈRE EST FOLLE

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Nina et Baptiste. Baptiste et Nina. Une mère et son fils. Un fils et sa mère. Elle a toujours été fantasque, un peu barrée. Lui est un garçon posé, cartésien. Si les liens du sang les unissent à jamais, la vie s’est chargé de les séparer. Pour résumer : Baptiste ne parle plus à Nina. Pire, il ne veut même plus la voir…

Mais quand sa maman tellement spéciale s’embarque dans une improbable virée au Pays Bas pour régler ses dettes, son fiston si droit dans ses bottes ne va pas pouvoir s’empêcher de la suivre et de l’aider comme il le peut ! Diane Kurys signe avec « Ma mère est folle » une comédie sentimentale débridée qui aborde le thème de la famille, du pardon et des illusions de jeunesse.

Côté casting, l’affiche inédite réuni le chanteur Vianey pour son premier rôle au cinéma et Fanny Ardant, entourés notamment de Patrick Chesnais et Arielle Dombasle, sans oublier un épatant jeune comédien Jules Rotemberg dans le rôle de Nono, petit garçon qui va ajouter encore un peu plus d’imprévu dans l’odyssée de Nina et Baptiste…

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LA DERNIERE FOLIE DE CLAIRE DARLING (Catherine Deneuve comme Fanny Ardant semblent avoir perdu la tête... Folie maladive ou manière de vivre : les conséquences pour leurs enfants ne seront pas anodines...) ou encore QUELQUES HEURES DE PRINTEMPS (Jusqu'à quel point un fils est-il prêt à aller pour sa mère ? Renouer le dialogue trop longtemps rompu ou accepter de l'accompagner vers la mort : Diane Kurys et Stéphane Brizé livrent deux exemples différents...).

14e film d’une carrière de plus de 40 ans : Diane Kurys tisse avec le temps une œuvre qui emprunte des chemins parfois détournés mais suit un même itinéraire en s’appuyant sur une ligne directrice : des portraits de femmes, confrontées à la vie qu’elles ont su ou voulu choisir… « Ma mère est folle » en est un parfait exemple. Fanny Ardant y incarne Nina, jusqu’ici portée par un désir de liberté qui lui fait réussir ou rater de belles choses, la coupant aussi d’une certaine réalité sociale ou familiale. Une épreuve périlleuse va la remettre face à ses responsabilités et la forcer à affronter à la fois son fils et son passé…

Dès 1977 avec « Diabolo menthe », Diane Kurys s’intéresse aux tourments des cœurs féminins. Ce portrait touchant et drôle de deux sœurs adolescentes, si différentes mais tellement semblables, au début des années 60 devient instantanément le film d’une génération et sera salué par le prix Louis-Delluc, porté aussi par la bande originale chantée par Yves Simon. On retrouve cette veine-là dans « Cocktail Molotov » en 1980, un des premiers grands rôles de François Cluzet, entrainé malgré lui à Venise mais ramené à un mai 68 symbole de révolution sociale et sentimentale. « Coup de foudre » en 1983 offre à Isabelle Huppert et Miou-Miou deux rôles superbes : ceux de survivantes des camps, se découvrant une amitié indéfectible au lendemain de la seconde guerre mondiale malgré la jalousie hostile de leurs maris, campés par Guy Marchand et Jean-Pierre Bacri…

Les femmes encore, au cœur de « La Baule les Pins » en 1990, histoire d’un désamour et de la fin de l’enfance durant un été pas comme les autres, incarné à l’écran par Nathalie Baye, Zabou Breitman, Richard Berry, Jean-Pierre Bacri ou Vincent Lindon… Une femme toujours en 2008 avec « Sagan », émouvant biopic consacré à l’auteur de « Bonjour tristesse ». C’est Sylvie Testud qui osera se fondre dans le rôle-titre, recevant une nomination méritée au César de la meilleure actrice… Citons aussi « Pour une femme » avec Mélanie Thierry en 2013 pour compléter cette revue féminine et féministe de l’œuvre de Diane Kurys…

Nina, sexagénaire excentrique (Fanny Ardant), s'éveille vaporeuse, pour recevoir la visite d'un huissier de justice et de son fils, qui lui annoncent qu'ils vont devoir saisir sa maison, en raison de ses dettes, qui ont justifiée sa mise sous hypothèque. Elle tente de les convaincre ...

Nous découvrons Vianney pour la première fois au cinéma avec une partenaire de choc : l'unique Fanny Ardant qui campe une maman un peu évaporée un peu loufoque et terriblement attachante. Il est question ici de Nina (Fanny Ardant) qui pour pouvoir garder la maison dans laquelle ...

Tout est dit dans le titre "Ma mère est folle" ! Fanny Ardent qui donne l'apparence d'être une femme froide prouve le contraire .C'est un style qui lui va bien ,elle se lâche . Toujours autant de charisme .Quant à Vianney ,agréablement surprise ,très nature .On oublie même ...