GIRLS TRIP

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Depuis le succès de Very Bad Trip, Hollywood cherche régulièrement à reproduire la formule gagnante de la comédie gentiment trash. Girls Trip est de ceux-là, qui réunit quatre quadragénaires, copines d’enfance, embarquées pour une bringue d’enfer à la Nouvelle-Orléans durant un festival de musique.

Écrit, produit, réalisé et interprété par des Noirs, Girls Trip a raflé la mise aux Etats-Unis fin 2017 en réalisant plus de 110 millions de dollars de recette, en s’adressant à un public essentiellement afro-américain, nourri au rap et au r’n’b. La star P.Diddy apparaît d’ailleurs dans le film. Le langage dominant, argotique, y est celui de la rue ce qui nous conduit à avoir une pensée pour ceux qui ont dû travailler à sa traduction pour la version française en s’arrachant les cheveux.

Le tournage a eu lieu durant le Festival Essence qui réunit tous les ans à la Nouvelle-Orléans une foule imposante, sous le parrainage de la revue du même nom très prisée des femmes afro-américaines. Une fête de fous furieux, devenue une véritable institution, qui célèbre toutes les formes de la culture noire. Le film doit beaucoup d’ailleurs à cette ambiance démente qui a visiblement gagné l’ensemble de l’équipe.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver VERY BAD TRIP (L'archétype du film de potes qui finit mal.) ou encore MARDI GRAS : SPRING BREAK (Sorti en 2011, l'histoire d'étudiants de dernière année qui partent pour un voyage de débauche à la Nouvelle-Orléans.).

Je ne sais pas si quelqu’un s’est amusé à compter le nombre de fois où les mots « bitch » et « pussy » sont prononcés dans Girls Trip, mais on ne doit pas être loin du record du monde de la discipline. C’est le producteur Will Packer (associé notamment en 2015 au succès du film Straight Outta Compton sur le groupe N.W.A, qui est à l'origine de ce film ; et son souhait été de présenter des personnages féminins sous un angle peu exploité au cinéma, à savoir, une comédie pour adultes sans tabou. Selon lui, il y a « un préjugé selon lequel les femmes ne s’amuseraient pas elles aussi comme des dingues ».

L’actrice Regina Hall révélée au grand public par son rôle récurent dans la saga Scary Movie est la première à être entrée dans la danse, suivi par ces deux stars que restent Queen Latifah et Jada Pinkett Smith qui se retrouvaient ici après avoir tourné en 1996 dans Le prix à payer. C’était déjà l’histoire de quatre copines, mais dans un registre autrement social et dur, à l’époque.

Jada Pinkett Smith avait commencé comme danseuse au côté du rappeur Tupac Shakur avant de débuter à la télévision. Au cinéma elle consolidait sa popularité en donnant la réplique à Eddie Murphy dans Le professeur Foldingue en 1996, puis Will Smith en 2001 devenu auparavant son mari, en interprétant la femme de Cassius Clay dans Ali de Michael Mann. De son côté, Queen Latifah fut l’une des premières stars féminines du rap, avant de débuter au cinéma dans Jungle Fever de Spike Lee. Au cinéma, son plus grand moment de gloire reste cependant sa participation à Chicago, la comédie musicale, créditée de 13 nominations aux Oscars.

Se film est bon du debut a la fin.. Blague apres blague public visé : femme ..mais votre mec aimera se film de fille !!! un film pour les gens qui sont pas coincé du cul ..Vraiment pas raciste en passant ..voyons !!! meilleur comedie ever depuis tres tres longtemp ! Se film nous ...

ce film est un film tellement drole je le recommande à 200% pour ceux qui veulent passer une journée de rire en plus c'est un film avec un casting 100% noire ce qu'on ne voit pas tout le temps , j'espère que ça continuer de s'accroître ... ce film démontre ...

Bon, commençons pas le plus important : ce film n'est ps destiné aux coincés du sexe, aux prudes et aux religieux un peu trop extrémistes.Qu'ils ne regardent pas ce film au point d'être choqués pour le restant de leur jour. Non, pas que le sexe y soit trop montré! ...