LE ROI CERF

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Van était autrefois un valeureux guerrier du clan des Rameaux solitaires. Défait par l’empire de Zol, il est depuis son prisonnier et vit en esclave dans une mine se del. Une nuit, la mine est attaquée par une meute de loups enragés, porteurs d’une mystérieuse peste. Seuls rescapés du massacre, Van et une fillette, Yuna, parviennent à s’échapper… Tel est le point de départ du filkm d’animation du cinéaste japonais, Masashi Ando, LE ROI CERF. 

Adapté du roman éponyme de Nahoko Uehashi, LE ROI CERF, dont l’avant-première mondiale eut lieu en France, au Festival International du Film d’Annecy, est le premier film en tant que réalisateur de Masahi Ando qui collabora notamment à la mise en œuvre de films aussi célèbres et réussis que VOYAGE DE CHIHIRO et de PRINCESSE MONONOKE. Pour ce premier long métrage, il n’a pas hésité à s’entourer de la fine fleur de l’animation japonaise, toutes générations confondues. On peut ainsi citer le directeur artistique Hiroshi Ono à qui l’on doit, dans cette même fonction LES ENFANTS LOUPS et LOU ET L’ILE AUX SIRENES, entre autres. 

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LE VOYAGE DE CHIHIRO (Masashi Ando a collaboré à l’élaboration de ce film en tant que "character designer" et directeur de l’animation) ou encore DUNE (Empire, clans rivaux, maladie et survie : les deux films partagent la même volonté de dépeindre des univers inventés aux fortes dimensions politiques).

LE ROI CERF s’inscrit dans la pure et riche tradition de la « fantasy »  ce genre à l’origine littéraire qui puisez ses racines et son inspiration dans les légendes, les mythes et les exploits aussi bien de Gilgamesh que du Roi Arthur. Le film appartient plus particulièrement au sous-genre dit de la « low fantasy » qui décrit un monde très proche du nôtre et généralement peuplé exclusivement d’humains. Les sociétés dépeintes sont pré-industrielles et ressemblent souvent à des univers réels, créant un sentiment de familiarité chez le spectateur.

Masashi Andoi a choisi de rester fidèle à ce genre, refusant le mariage avec d’autres univers. En convoquant cerfs et loups dans son histoire et en les plaçant même au centre, il rend un hommage assumé à un film de Hayao Miyazaki, PRINCESSE MONOKOKE, au succès duquel il a largement contribué en sa qualité de directeur artistique. Ce qui n’empêche pas certains d’y voir d’autres références, plus éloignées du genre, comme LE SEPTIEME SCEAU d’Ingmar Bergman ou LE CHATEAU DE L’ARAIGNEE d’Akira Kurosawa.

LE ROI CERF s’inscrit avec bonheur dans la lignée des grands films de l’animation japonaise en puisant notamment dans ce qui a fait le succès des productions du studio Ghibli : un voyage initiatique au fort message politique et écologique, servi par une animation flamboyante.

Depuis plus de vingt ans maintenant, la soit disant critique et les aficionados s'entêtent à chercher un successeur à Hayao Miyazaki, tandis qu'ils comparent systématiquement à l'indépassable Princesse Mononoké chaque opus partageant, même de très loin, les ...

C’est la première réalisation de Masayuki Miyaji et de Masashi Ando. Ce dernier est une pointure de l’animation en aillant auparavant travaillé sur Le Voyage de Chihiro et Your Name. Le scénario a été écrit par Taku Kishimoto en adaptan le roman de Nahoko Uehashi, Shika ...

Découverte de ce nouveau film d'animation nippon quiencore une fois arrive à m'émerveiller tant par son imagerie que par sa créativité, c'est une belle réussite!Van était autrefois un valeureux guerrier du clan des Rameaux solitaires. Défait par l’empire de ...