LE LORAX

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À Thneedville, une ville totalement artificielle où ne pousse plus aucun brin d’herbe ou parterre de fleurs, Audrey se languit de voir la nature en vrai, de pouvoir toucher du végétal. Alors Ted, qui craque totalement pour elle, va se donner pour mission de lui ramener un arbre. 

Pendant sa trépidante aventure, il va rencontrer l’ermite bizarre Gash-pilleur qui va lui conter l’histoire du Lorax, une créature orange et poilue qui défend la protection de la nature. Mais tout le monde n’a pas intérêt à ce que Ted revienne à Thneedville pour répandre la bonne parole de l’écologie. 

Adapté des écrits si singuliers de l’écrivain Dr Seuss et porté à l’écran par le studio français d’animation Illumination, ce Lorax est un film pour enfants plein de peps, d’humour et de chouettes valeurs. Hautement recommandable et recommandé par les équipes de Filmo !

 
Dans le même genre vous pouvez trouver HORTON (HORTON est une autre animation, cette fois produite par Blue Sky, qui est adapté d'un roman du Dr Seuss.) ou encore LES 5000 DOIGTS DU DR. T (Ce film de Roy Rowland est aussi adapté de l'imaginaire de Theodor Seuss Geisel, alias Dr Seuss.).

Le Lorax est seulement le troisième long-métrage produit par Illumination, studio franco-américain en cheville avec Universal Pictures, qui a frappé un grand coup avec son premier film : Moi, moche et méchant en 2010, coréalisé par Pierre Coffin et Chris Renaud, 543 millions de dollars de recette mondiale. Après Hop, en 2011, film hybride mélangeant animation et prises de vue réelles – une déception au box-office –, Le Lorax, réalisé par Chris Renaud et Kyle Balda, renoue avec le succès en 2012, avec près de 350 millions de dollars collectés à travers le monde. Il s’agit du 11e film le plus lucratif en 2012. 

Directeur de la société Illumination, l’Américain Chris Meledandri avait, du temps où il travaillait pour les studios Blue Sky, déjà adapté Dr Seuss dans Horton, tiré de « Horton entend un chou ». La veuve du Dr Seuss avait tellement aimé le résultat qu’elle avait confié à Meledandri le droit d’adapter d’autres écrits de son mari. C’est ainsi que sa société Illumination a pu porter à l’écran le livre « Le Lorax ». Plus tard, en 2018, c’est le cultissime « Le Grincheux qui voulait gâcher Noël » qu’adapte Illumination avec Le Grinch. 

Si en français, c’est François Berléand qui prête sa voix au Lorax, en anglais, l’immense Danny DeVito s’y colle. Mais l’acteur américain accomplit un véritable tour de force : celui de doubler le personnage également en italien – Danny DeVito est italo-américain –, en espagnol – une langue très parlée aux États-Unis –, mais aussi en allemand et en russe, « la langue la plus drôle du monde » dit-il ! Pendant neuf ou dix heures d’affilée, le comédien s’asseyait dans un studio d’enregistrement avec un coach différent pour chaque langue et doublait et redoublait le personnage jusqu’à ce que la prononciation soit parfaite.

Ted cherche désespérément un arbre pour impressionner une fille. Sa quête le conduit à un étrange bonhomme qui connaît la vérité au sujet de leur disparition.Fable environnementaliste qui fustige l’avidité pour le profit et les dévastations de l’industrialisation ...

Après Despicable Me, Chris Renaud adapte en solo Le Lorax du docteur Seuss, et il s'agit là d'une grande réussite. Sa morale quarantenaire est toujours d'actualité : Tout ce que l'on veut, c'est ce qu'on n'a pas. Les gens sont prêt à dépenser des sommes astronomiques pour ...

Et si en 2012, dans un océan de remakes, de reboots, préquelles, séquelles, mères maquerelles, la surprise ne serait ni plus ni moins que d'y découvrir le film le plus important de la décennie ? Car si Pixar et Dreamworks ont pu pondre des films de très bonne facture, aucun ...