LE JUGE ET L'ASSASSIN en VOD
- De
- 1976
- 122 mn
En 1893, le sergent Joseph Bouvier est réformé en raison de crises de violence imprévisibles. Quand Louise, sa fiancée, refuse de l’épouser il la blesse de trois balles de revolver avant de retourner l’arme contre lui. Libéré de l’asile où il a passé quelque temps, Bouvier qui a toujours deux balles dans le crâne, courts les routes ardéchoises en violant et assassinant...
- Drame
- France
- Tous publics
- VF - HD
1 MIN AVANT
Après L’horloger de Saint-Paul et Que la fête commence, Bertrand Tavernier, qui n’a alors que trente ans, reçoit un scénario de 80 pages signé par Pierre Bost et Jean Aurenche. Il se passionne immédiatement pour Le juge et l’assassin, histoire inspirée de celle de Joseph Vacher, un tueur en série qui sévit sous la troisième République. Quinzième enfant d’une famille de fermier, cet ancien sergent s’est tiré une balle dans la tête après avoir fait feu sur sa fiancée.
Ayant conservé la balle fichée dans son crâne, il aurait ensuite tué et violé onze victimes avant d’être arrêté et exécuté. Le réalisateur s’intéresse d’autant plus au sujet que son père, René Tavernier, lui a consacré un ouvrage. Tavernier fils se livre à de fructueuses recherches afin d’étoffer le scénario. A la Bibliothèque nationale, il met notamment la main sur les écrits du juge qui interrogea Bouvier. Il retrouve aussi divers témoignages de familles de victimes ainsi que des lettres du tueur dont il fit effectuer une analyse graphologique afin de la confier à Michel Galabru qui interprète le rôle. Le film est tourné en décors naturels et en son direct dans les paysages sauvages de l’Ardèche. Tavernier et son équipe se sont même rendus sur des lieux fréquentés par Joseph Vacher en 1893. Il a, par exemple commis un crime près du château de Saint-Etienne de Boulogne où l’on voit Michel Galabru se faire cuire un lapin. Tavernier retrouve ici Philippe Noiret qu’il avait dirigé dans ses deux premiers films, L’horloger de Saint-Paul et Que la fête commence.
Il met également en scène Monique Chaumette, épouse de l’acteur à la ville, dans le rôle de la mère de Louise jouée par Isabelle Huppert. On entrevoit également des acteurs qui deviendront célèbres quelque temps plus tard : Gérard Jugnot en photographe et Christine Pascal en gréviste. Jean-Roger Caussimon apparaît en chanteur des rues. Il a écrit les chansons que Bertrand Tavernier a commandées spécialement pour le film et dont Philippe Sarde a signé la musique.
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