LE DERNIER JAGUAR

en VOD

C'est une histoire d'amitié, mais pas n'importe laquelle. Celle unissant une fillette et un jaguar. Une histoire universelle donc, touchant à notre propre survivant (aimer le vivant, c'est s'aimer, et donc se sauver soi-même), mais qui ne serait rien sans le talent, épique, de son réalisateur. Car oui, Gilles de Maistre est un amoureux du cinéma et des animaux, et le prouve, après Mia Et Le Lion Blanc et Le Loup et le Lion, encore une fois.

Mais n'allez pas croire, à la lecture de ces titres, que l'histoire se répète. Certes, Le Dernier Jaguar est en partie né de la demande de spectateurs de Mia et le Lion blanc (2018), qui demandaient une suite (ainsi que ses producteurs, comme on peut aisément le supposer). Mais pour le cinéaste, "c’était inenvisageable : la relation entre la jeune fille et le lion s’était arrêtée avec la fin du tournage". Pourtant, une idée est née : mettre en lumière la destruction de la forêt amazonienne et le trafic d'animaux.

Un film qui éveille les consciences donc, et qui fut, on peut l'imaginer, un défi certain pour ses comédiens et comédiennes. En effet, plusieurs mois avant le tournage, les jeunes actrices Lumi Pollack et Airam Camacho ont participé à un processus d'imprégnation avec l'animal. Un véritable jaguar (ne cherchez pas ici les effets spéciaux numériques, il n'y en a pas) né en captivité, qui a ensuite été placé dans un refuge grâce à la production.

Une année de préparation plus tard, et le tournage commence. Un investissement, humain et technique, qui se ressent à l'image. C'est bien simple, tout ici n'est qu'émerveillement, enchantement. On vibre, on pleure, on tremble pour ce héros à quatre pattes et ce casting. D'ailleurs, si le visage de l'actrice Emily Bett Rickards vous dit quelque chose, c'est bien normal : elle est connue pour le rôle de Felicity Smoak Queen / Overwatch dans la série Arrow.