JOYEUSE RETRAITE 2

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Pour ceux de nos compatriotes qui peuvent se l’offrir, l’idée d’aller passer le reste de ses jours dans un pays ensoleillé et accueillant est un bel objectif quand sonne le 3e âge... Le Portugal possède alors plusieurs atouts : ce n’est pas si loin de la France, il y fait beau une bonne partie de l’année et (cerise sur le pasteis de nata) les prix en général et de l’immobilier en particulier y sont plus bas que chez nous.

C’est donc sur la base de ces données que Marilou et Philippe ont décidé de consacrer leur joyeuse retraite à l’achat d’une propriété au Portugal. Souci, gros souci : au moment d’emménager pour leurs premières vacances sur place, le couple découvre que le chantier est très loin d’être achevé. Autre problème, très gros problème : le couple va « égarer » ses petits-enfants, alors que les parents des gamins sont en route pour les rejoindre !

Michèle Laroque et Thierry Lhermitte reforment le duo gagnant du premier volet dans cette suite débridée signée Fabrice Bracq...

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LA MAISON DU BONHEUR (Ah, le bel espoir de s'installer dans une nouvelle maison, une fois les travaux terminés. Malheureusement, le "chantier" porte souvent bien son nom !) ou encore INDIAN PALACE (La maison de nos rêves existe-t-elle vraiment ? Que ce soit au Portugal ou en Inde, la réalité est souvent plus complexe...).

Au fil des années, Michèle Laroque est devenue l’une des comédiennes les plus populaires du cinéma. Le public s’est attaché à cette artiste drôle, généreuse et solaire, découverte au théâtre au milieu des années 80 puis à la télévision dans l’émission quotidienne d’humoristes « La classe ». Assez vite, le grand écran s’intéresse à cette blonde pétillante dont l’humour mordant et la repartie font mouche. Patrice Leconte, (qui a tourné avec elle une publicité pour un plat cuisiné !) lui offre son premier vrai rôle dans « Le mari de la coiffeuse » en 1990 aux côtés notamment de Jean Rochefort.

Dès lors, Michèle Laroque va enchaîner les partitions secondaires à l’affiche de films qui vont connaitre un joli succès : « Une époque formidable » de Gérard Jugnot en 1991, « La crise » de Coline Serreau l’année suivante, « Tango », à nouveau avec Leconte, en 92 ou « Pédale douce » de Gabriel Aghion en 1996 qui lui vaudra une nomination au César du meilleur second rôle féminin. Au milieu de cette décennie, tout en diversifiant son métier d’actrice sur scène et à la télévision, la jeune femme explore aussi d’autres genres de films : on la voit ainsi chez Marion Vernoux dans « Personne ne m’aime » en 1993 ou dans « Nelly et Monsieur Arnaud » de Claude Sautet deux ans plus tard ou « Ma vie en rose » d’Alain Berliner en 1997...

Mais la comédie reste son domaine de prédilection et (au moment où elle triomphe au théâtre avec Pierre Palmade dans « Ils s’aiment » et ses suites) Michèle Laroque va passer en tête des génériques des films auxquels elle participe : « Le placard » de Francis Veber, « Malabar Princess » de Gilles Legrand, « Comme t’y es belle » de Lisa Azuelos, « Enfin veuve » d’Isabelle Mergault et bien entendu « Joyeuse retraite » en 2019. Mais, comme si cette reconnaissance populaire ne la satisfaisait pas entièrement, la comédienne décide de passer derrière la caméra. Son coup d’essai « Brillantissime » en 2018 porte bien son nom puisqu’il dépasse le cap des 600 000 entrées au box-office. Michèle Laroque renouvellera l’aventure notamment avec « Chacun chez soi », « Alors on danse »...