GODZILLA 2 : ROI DES MONSTRES

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En 2014, Godzilla resurgissait des profondeurs puis y replongeait non sans, entre temps, avoir collé la frousse aux humains, pratiquement rayé la Californie de la carte et tué quelques MUTO (ou mutant ultime terrestre d’origine inconnue).

Cinq ans plus tard, l’agence Monarch a beau surveiller ces kaijus comme le lait sur le feu, une bande d’écolos armés jusqu’aux dents a pour intention de tous les libérer. Ce n’est pas forcément le moyen le plus pacifique pour combattre le réchauffement climatique mais bon…

Impressionnant spectacle, à l’imagerie stupéfiante et aux effets spéciaux impeccables, ce Godzilla 2 Roi des monstres est une vraie démonstration de force de la part d’Hollywood. 200 millions de dollars sur l’écran, ça en jette.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver KONG SKULL ISLAND (King Kong est, comme Godzilla, un monstre de cinéma qu'Hollywood ne cesse de ressusciter.) ou encore EN EAUX TROUBLES (Comme dans GODZILLA, des scientifiques venus d'horizons différents s'associent dans EN EAUX TROUBLES pour neutraliser une créature que les hommes ont réveillée avec leur pollution.).

Godzilla 2, Roi des monstres est le troisième film du MonsterVerse, lancé par Legendary Pictures et le studio Warner Bros. Avec Godzilla de Gareth Edwards en 2014. Les deux productions se sont arrogé les droits d’exploitation de plusieurs créatures détenues par le studio japonais Toho, en plus de Godzilla, comme Mothra et King Ghidorah qu’on voit dans le film. Se rajoute le gigantesque King Kong, dont l’existence est rebootée dès 2017 avec Kong : Skull Island de Jordan Vogt-Roberts. Après Godzilla 2, suivra Godzilla vs Kong en 2020.

Si le premier opus avait été réalisé par Gareth Edwards, révélé par le film d’invasion extraterrestre à petit budget Monsters, le metteur en scène de cette suite, Michael Dougherty, n’était pas plus coutumier des superproductions. Enfin si, il avait écrit le scénario de Superman Returns pour Bryan Singer mais à la réalisation, il a toujours manié des budgets très raisonnables avec Trick’r Treat, petit film sur les légendes d’Halloween, et Krampus, sur cette créature folklorique mi-chèvre mi-démon compagnon de Saint Nicolas. Il a donc une certaine expertise dans la mise en scène des légendes et des mythes, bien qu’il n’ait jamais eu à filmer des créatures aussi démesurées.

Mothra, la créature qui, de l’aveu-même de Dougherty, a été la plus difficile à designer, est une bête, je cite, « magnifique, féminine et élégante comme une vraie déesse mais aussi dangereuse si nécessaire ». Des semaines de recherches sur les papillons de nuit l’ont incité à opter pour une approche réaliste dans sa conception. « On a créé Mothra comme un insectoïde, dit-il, une créature gigantesque qui a l’air incroyable sous tous les angles, particulièrement lorsqu’elle est en mouvement ». Il fallait qu’elle suscite l’adoration car tous les monstres du film ont été imaginés comme des dieux à vénérer et à craindre.

Après la petite surprise Krampus, film fantastique très sympathique se déroulant à Noël, Michael Dougherty s’attaque à son premier blockbuster : Godzilla II. Suite quasi directe de celui de Gareth Edwards ayant déçu une partie du public en en me montrant pas suffisamment ...

C'est jeudi de l'Ascension on sort de la messe avec mes potes on a célébré la résurection de Jésus notre Christ Roi. On se les touche sur l'ordi l'aprem on se fait grave iech c'est pas mon pote il me sort un "vous êtes pas chaud se taper un ciné ce soir ?" Je regarde l'affiche ...

Malgré le contexte d’origine du monstre rigoureusement bien respecté, le premier m’avait moyennement séduit par la présence insignifiante du reptile. Voir le second opus de la franchise lancée par les studios Warner Bros ne m’enthousiasmait pas des masses mais après ...