FANTÔMES EN FÊTE

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Quand le réalisateur de Superman, Les Goonies et L’Arme Fatale s’en prend à Noël et à Dickens, ça donne Fantômes en fête. Mettant en scène un Bill Murray en pleine gloire Ghostbuster aux côtés des fantômes du passé, du présent et du futur, Richard Donner pouvait difficilement se tromper.

On y suit Frank Cross, directeur cynique et carriériste d’une chaîne de télévision. Impitoyable avec les autres, il prépare une nouvelle version provocante du Conte de Noël de Charles Dickens. C’est à ce moment-là que feu son ancien patron lui rend visite pour le prévenir qu’il doit changer d’attitude ou il finira en enfer.

Avant la version des Muppets ou même celle de Robert Zemeckis avec Scrooge, Fantômes en fête propose une version corrosive du conte pour mieux le transformer en véritable film de Noël. L’occasion également de retrouver Karen Allen, quelques années après Les aventuriers de l’Arche perdue.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver SOS FANTÔMES (Où l'on retrouve Bill Murray, encore aux prises avec des fantômes.) ou encore LE DRÔLE DE NOËL DE SCROOGE (Parce que cette version du "Chant de Noël" de Charles Dickens est extrêmement fidèle à l'original. Jim Carrey interprète presque tous les rôles, grâce aux effets spéciaux.).

Quand Richard Donner s’attaque à Fantômes en fête, le réalisateur est au faîte de sa gloire. 10 ans avant il a cartonné avec le premier Superman et a enchainé avec quelques uns des plus grands classiques des années 1980 : Ladyhawk, les Goonies et l’Arme fatale. De son côté, Bill Murray est sur le retour après l’immense succès de SOS Fantômes quatre ans auparavant. Entre temps, l’acteur a fait une pause dans sa carrière. En combinant ces deux forces à celle de l’imparable récit moralisateur de Charles Dickens, Un conte de Noël, Fantômes en fête avait tout pour réussir. Et ce fut le cas puisque le film est le 13e plus rentable de l’année 1988.

D’ailleurs la tagline de l’affiche américaine jouait bien sur le come back du comédien principal puisqu’elle disait : « Bill Murray est de retour parmi les fantômes mais cette fois, ils sont trois contre un ». Pour ajouter encore plus à l’attrait so eighties du film, Fantômes en fête combine également le casting de Karen Allen, popularisée aux côtés de Indiana Jones dans le rôle de Marion Ravenwood, et de Danny Elfamn. Le compositeur s’était déjà fait remarquer aux côtés de Tim Burton pour les bandes originales de Beetlejuice et Pee-Wee’s Big Adventure mais aussi celle de Midnight Run de Martin Brest. Enfin, le long métrage est dans une tendance très années 1980 qui s’en prend particulièrement aux accros du profit façon Wall Street sorti un an auparavant.

Cependant le tournage n’a pas été qu’une partie de plaisir. En effet, l’entente entre Bill Murray et Richard Donner était plutôt vacillante. Le comédien a demandé plusieurs réécritures du scénario, réécritures auxquelles il a participé après avoir mis deux ans pour accepter le rôle. Mais sur le plateau l’ambiance était difficile et l’année d’après, l’acteur dira de Fantômes en fête « nous avons tourné un gros film long et bâclé ». Il se plaignait également de la pression ressentie d’être la seule grande star du film. Sympa pour les autres. De son côté, le réalisateur a toujours eu un peu de mal à parler du tournage mais a dit à propos de Bill Murray qu’on ne pouvait pas le diriger mais que l’on devait le retenir. La bonne ambiance en somme.

Bill Murray est un patron de télé ô combien cynique, auquel rien lui résiste, y compris à proposer "Un conte de Noël" en version trash, finissant par une bombe atomique ! De plus, il vire un employé gratuitement, torture ses employés, bref le patron bien pourri. C'est alors ...

Énième adaptation du célèbre "Conte de Noël" de Dickens, Fantômes en fête a le mérite d'être sacrément original puisque c'est le premier à situer l'action dans le monde moderne. En effet, l'intrigue se place directement à la fin des années 80, où notre nouveau Scrooge ...

D'avantage que d'entendre les anciens faits d'armes plus ou moins romancés de papy Emile, de parier sur le taux d'alcoolémie de tonton Marcel ou encore de compter les kilos que prend tata Suzanne chaque année, les fêtes de fin d'année sont surtout l'occasion de se mater un ...