ELVIS & NIXON

en VOD

Le 21 décembre 1970, Elvis a une illumination. Il veut, il doit rencontrer le Président des Etats-Unis, Richard Nixon, pour le convaincre. Le convaincre d’écouter du rock ? De l'accompagner en tournée ? Pas vraiment ! Elvis veut lutter contre le fléau qu’est la drogue et décide de s’engager. Mais pas n’importe comment. Il veut que Nixon le nomme agent fédéral infiltré. Et pour cela, il doit absolument le rencontrer.

Elvis prend donc l’avion et se pointe à la Maison Blanche. On lui explique que ce n’est pas vraiment comme cela que ca se passe, qu’il faut y être convié etc. Mais, la plus grande star du rock n’a ni l’habitude des conventions, ni qu’on résiste à ses volontés. Il réussit à glisser une lettre au cercle rapproché de Nixon, lui demandant audience immédiatement.

Au départ, Nixon refuse. Mais, quand ses conseillers puis sa fille lui expliquent tout le bien qu’il pourrait en tirer pour sa prochaine campagne électorale, lui le conservateur, peu populaire auprès des jeunes, il cède et reçoit Elvis dans le bureau ovale. 

 
Dans le même genre vous pouvez trouver ELVIS DE JAMES STEVEN SADWITH (Un retour sur la vie de King, de ses débuts modestes à son ascension fulgurante et jusqu'à à sa fin tragique et prématurée.) ou encore LES HOMMES DU PRÉSIDENT D'ALAN J. PAKULA (Parce qu'il dévoile une autre face de Nixon, la plus sombre, celle qui lui vaudra de ne pas terminer son mandat de président des Etats-Unis).

Au départ, l’audience ne doit durer que quelques minutes. Mais Elvis Presley s’installe. Il ne respecte aucune des recommandations que lui ont pourtant imposées les conseillers de Nixon et s’entend très bien avec le Président. Ils se trouvent même des points communs… Si l’anecdote est méconnue, elle est apparemment vraie. Elle a même déjà fait l’objet d’un film, Elvis meets Nixon d’Allan Arkush, tourné en 1997. De cette rencontre improbable, il reste d’ailleurs une photo d’Elvis et de Nixon se serrant la main, qui serait une des plus célèbres de la Maison blanche et la plus appréciée des visiteurs.

Le film est réalisé par Liza Johnson, une réalisatrice inconnue en France mais qui avait déjà tourné six courts et deux longs métrages, tous inédits ici. Ce qui explique la puissance de son casting puisque ce sont Michael Shannon et Kevin Spacey qui occupent les rôles titres. Les deux acteurs ne s’étaient jamais croisés auparavant même si leur destinée cinématographique ont plusieurs points communs. Tout deux ont été dirigés par Sam Mendès l’un dans Noces Rebelles, l’autre dans American Beauty. Ils ont chacun joué les méchants dans la saga Superman, le premier en tant que Général Zod dans Man of Steel, Kevin Spacey en tant que Lex Luthor dans Superman Returns. Si Michael Shannon n’avait jamais interprété Elvis Presley, Kevin Spacey est un habitué du bureau ovale. C’est lui qui incarne le Président des Etats-Unis dans la série House of cards.

Sinon, deux enfants de  stars se sont aussi invités au casting de ce film. Colin Hanks, le fils de Tom, qui joue un des conseillers de Nixon, a déjà à son actif une cinquantaine de rôles, surtout dans les séries télévisées. La toute jeune Dylan Penn, fille de Sean et de Robin Wright, qui interprète ici une hôtesse de l’hôtel, signe sa deuxième prestation créditée au générique. Entre Elvis et Nixon, on pouvait imaginer pire pour un début.  

Très discret lors de son annonce, limite passé inaperçu, ce film est en quelque sorte sorti de nulle part puisque la promo a mis un petit coup de boost pas négligeable, de mon coté j'ai été intéressé par le projet dès que je suis tombé sur la bande annonce. D'après ...

Elvis Presley au cinéma, c’est avant tout le symbole d’un grand désastre. Qu’il s’agisse des films où il se trouve devant la caméra (ah !!! « Le rock du bagne » quel souvenir burlesque !!!), où les nombreux biopics qui lui furent consacrés, cela n’a jamais dépassé ...

Ce soir, cher abonné, je suis tombé de haut. Car je me suis rendu compte que les badges, Sens Critique, et bien, c'est pas eux qui les ont inventés, ces vils copieurs, ces honteux forbans, ces saletés de pirates. Car ils ont volé la recette... Non, non, pas aux vieilles peaux ...