BLACK TEA

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Parce qu'en Chine, comme au Japon, le thé est un art de vivre plurimillénaire, au coeur de la culture du pays.

Parce que dix ans se sont écoulés entre Timbuktu (le précédent film d'Abderrahmane Sissako, récompensé par sept Césars) et Black tea.

Parce qu'Abderrahmane Sissako est un citoyen du monde, qui a étudié le cinéma à Moscou, à l'époque de l'URSS.

Parce que c'est l'occasion d'entendre une très belle reprise de la chanson Feeling Good de Nina Simone par la chanteuse malienne Fatoumata Diawara.

Pour échapper à un mariage triste en Côte d'Ivoire, Aya trouve refuge en Chine, où elle se passionne pour le thé et l'art du thé. Les dégustations de thé dans la boutique de Wan Cai vont révéler certains mystères de cet homme, sa famille et du thé. Le film met ...

Du plan fixe filmé s’échappe la notion du vrai et du faux : on plonge dans un univers où le rêve se mêle au réel. Dès lors, impossible de savoir si on a affaire à une fiction éventuelle. chose affirmée tout au long de l’histoire par une sorte de reflet vitré qui ...