BENJAMIN

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Benjamin est réalisateur. Son premier film avait été très remarqué, et même très récompensé, mais l’épreuve du deuxième film est douloureuse. Toutes ses névroses et tous ses doutes reprennent le dessus. Pas facile d’être un artiste.

Son attachée de presse et son meilleur ami tentent de lui changer ses idées en l’accompagnant à une soirée un peu snob. C’est là où il a le coup de foudre pour Noah, le chanteur d’un groupe qui joue en live pendant la soirée. Noah est beau, il est français et il est célibataire.

Un flirt qui va rajouter des problèmes aux problèmes. Comédie sentimentale charmante, rigolote et ultraromantique, Benjamin est interprété par une bande d’acteurs d’une fraîcheur folle, à commencer par le Français Phénix Brossard. Un film dont vous allez tomber raide. 

 
Dans le même genre vous pouvez trouver WEEK-END (WEEK-END est l'une des grandes romances gay du début du 21e siècle, signée Andrew Haigh.) ou encore RAY et LIZ ("Ray et Liz" a, comme Benjamin, été projeté en avant première au London Film Festival en 2018.).

Les chansons entonnées par Phénix Brossard, alias Noah, ont été coécrites par le réalisateur Simon Amstell, qui s’est chargé des paroles, et James Righton, qui a composé les mélodies. James Righton était le synthé et le chanteur du groupe de rock britannique Klaxons, qui s’est séparé en 2014. James Righton avait déjà composé le score de William, court-métrage réalisé par Simon Amstell en 2015. Pour préparer le processus d’écriture des paroles des chansons, Amstell a pris des cours intensifs d’arts dramatiques, auprès d’une prof qui, pendant deux jours, devait aller au plus près des blessures émotionnelles de ses élèves. « J’ai beaucoup appris sur moi-même, dit le réalisateur, et ça m’a bien préparé à écrire des chansons ».

Si l’on demande à Simon Amstell si le rôle de Benjamin lui est très proche, il explique que « Benjamin, c’est lui avant qu’il aille bien ». Débarrassé de ses névroses, des peurs que ses films ne plaisent pas et de l’idée d’une carrière détruite par les critiques, Amstell rajoute que, contrairement à son personnage, lui n’a jamais gagné de BAFTA pour son premier film. Premier film qui s’intitulait d’ailleurs Carnage et qui était un peu moins accessible que ce Benjamin, comédie sentimentale grand public. « J’ai commencé à travailler sur Benjamin cinq ans avant qu’il sorte, donc avant Carnage. Mais j’ai mis un temps fou à ce que le scénario soit bon. Et à trouver les fonds ! Entre-temps, Carnage a réussi à se faire à la BBC, donc il est passé avant. »

Phénix Brossard, né en 1992, est, comme son personnage Noah, français et il a été révélé à l'étranger par un autre film britannique LGBT, Departure. Dans ce long métrage, signé Andrew Steggall, un jeune anglais en vacances dans le sud de la France incarné par Alex Lawther, tombait amoureux de Clément, personnage joué par Phénix. Departure a valu à l’acteur français le prix d’interprétation au festival du film britannique de Dinard où il était présenté. Sa carrière internationale se poursuivra ensuite avec l’étrange thriller botanique Little Joe, de Jessica Hausner, présenté en compétition à Cannes en 2019.

Romance douce amer qui raconte l’histoire de Benjamin (Colin Morgan), cinéaste, qui a beaucoup de mal à dire correctement ses sentiments et qui est plongé dans la tourmente au moment de la première de son deuxième film, lorsque Billie, sa publiciste fêtarde, lui présente ...

Pas facile de trouver son originalité avec le genre éculé des histoires d'amour entre deux garçons: pourtant, Benjamin y arrive à merveille et se démarque vraiment des autres. Toute l'histoire sonne très juste, les personnages sont attachants, il y a un peu d'humour, le ...

Benjamin appartient à ce cinéma qui transcende et embellit la vie ; où tout paraît plus facile. Un cinéma presque féerique. Deux garçons se regardent dans un night club ou une petite salle de spectacles, et c'est parti pour une romance entre les deux. Ils s'appellent Benjamin ...