ATTAQUE A MUMBAI

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Dans la lignée de la nouvelle tendance du cinéma à reconstituer des attentats terroristes, Attaque à Mumbai donne à voir les comportements des victimes confrontées à des conditions extrêmes, tout en suggérant aux spectateurs de se demander ce qu’ils auraient fait dans les mêmes circonstances. 

Après avoir rapidement évoqué le contexte général, la série d’attaques conduites simultanément en 2008 par dix terroristes à Bombay, et qui ont fait 164 morts, le film observe en détail l’assaut de l’hôtel de luxe Taj Palace, dont les intérieurs ont été reconstitués en studio.

Pour un premier long métrage, le metteur en scène Anthony Maras fait preuve d’un savoir-faire impressionnant. S’appuyant sur une documentation abondante, il a développé un scénario impliquant des personnages et des intrigues multiples, et sans jamais perdre le fil, il réussit à installer un suspense de tous les instants. En dépit ou peut-être à cause du fait qu’il s’inspire de faits réels, le film exerce une fascination irrésistible.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver VOL 93 (Une des premiers films d'un nouveau genre né après le 11 septembre 2001, qui ccnsiste à reconstituer des attentats terroristes.) ou encore TAJA MAHAL (Une évocation de la même attaque de l'hôtel Taj palace, du point de vue d'une jeune touriste française .).

En novembre 2008, dix terroriste pakistanais, membre d’une organisation islamiste fanatique, ont commis douze attentats coordonnées au cours de 4 journées à Bombay. Le bilan a été de 164 morts et 308 blessés. L’événement a inspiré plusieurs documentaires, comme Surviving Mumbai réalisé en 2009 par le producteur et réalisateur Andrew Ogilvie qui a également collaboré à Attaque à Mumbai, ainsi que des films de fiction, dont Taj Mahal de Nicolas Saada, qui suivait le point de vue d’une touriste française piégée dans sa chambre d’hôtel sans nouvelles de l’extérieur.  

Pour se documenter sur le film, la production a rassemblé des centaines d’heures d’interviews avec des témoins et des survivants. Par ailleurs, la police avait intercepté des conversations téléphoniques entre les terroristes et leurs  commanditaires. Le cinéaste a eu accès à ces transcriptions et en a utilisé un certain nombre qu’il a reproduites mot pour mot dans son film. De la même façon, il a inséré à des moments judicieux des extraits d’images diffusées à la télévision indienne pendant l’événement. En tant que coproduction entre l’Inde et l’Australie, une partie du film a été tournée aux studios d’Adelaïde où l’intérieur de l’hôtel a été recréé. Ensuite, la production est retournée en Inde après la saison des pluies pour tourner les extérieurs. C’est juste à la fin du tournage en 2008 de Slumdog millionnaire qui l’a révélé, que Dev Patel a pris connaissance par la télévision des attaques à Bombay. Il joue ici le rôle principal de l’héroïque serveur du restaurant.

Pendant le tournage, le scénariste et réalisateur Anthony Maras s’est sectionné une partie du pouce en manipulant un ventilateur. Pour le soigner, Dev Patel a recommandé un médecin qui n’était autre que le père de l’acteur qui jouait son personnage enfant dans Slumdog millionnaire. Après avoir été montré aux festivals de Toronto et Adelaïde, le film est sorti dans certains territoires en novembre 2018, à des dates choisies pour coïncider avec le dixième anniversaire de l’attaque de l’hôtel Taj Palace en 2008.

Il est des films qui sortent directement en VoD. Alors qu'ils seraient bien mieux loti en salles. Le casting ne doit pas être assez vendeur... En 2008, Mumbai est la cible de plusieurs attentats terroristes, annonçant plus ou moins ce qui arrivera plus tard à Paris. Ce film ...

Film bouleversant, très fort en émotions. On ne sombre pas dans le pathos, et le casting est parfait . L'héroïsme du personnel de l'hôtel me réconforte dans l'idée qu'il y a eu encore du bon dans l'humain. Il y a longtemps que je n'ai pas vu un film aussi réaliste et qui ...

Ne vous attendez pas à passer deux heures tranquilles en grignotant du popcorn. Vous le savez si vous nous suivez régulièrement (et vous êtes de plus en plus nombreux) chez SCREENTUNE, nous n’aimons pas vous raconter l’histoire. Force est de reconnaître cependant qu’ici ...