RUMBA LA VIE

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Les malheurs de la vie vous font parfois regretter d’être passé à côté de belles choses et vous poussent à essayer de rattraper le temps perdu... Est-il encore temps ou est-ce définitivement trop tard ? C’est le dilemme auquel se retrouve confronté Tony, chauffeur de bus quinquagénaire quand il apprend qu’il est gravement malade du cœur...

Cet homme solitaire, recroquevillé sur lui-même, cache un lourd secret intime : étant plus jeune, il a abandonné femme et enfant, sans plus jamais prendre de leurs nouvelles. Aujourd’hui, Tony aimerait se rapprocher de cette fille, prénommée Maria, qu’il ne connait pas... Seule solution : puisqu’elle est prof de danse latine, il va s’inscrire comme un élève « normal » !

Franck Dubosc signe avec « Rumba la vie » un deuxième film de réalisateur émouvant, dans lequel il partage l’affiche avec la révélation Louna Espinosa et s’entoure également de Jean-Pierre Darroussin, Catherine Jacob ou de Michel Houellebecq, dans le rôle surprenant d’un cardiologue...

 
Dans le même genre vous pouvez trouver UNE CHANCE SUR DEUX (Quand un père a trop longtemps été absent, les retrouvailles sont parfois compliquées...) ou encore DANCE WITH ME (Amateurs de danse latine, vous allez vous régaler ! Rumba ou salsa, vous ne serez pas déçus...).

J’en entend déjà certains, sur le thème « c’est vraiment un film de Franck Dubosc ? » ou encore « Ah ben ça ! je ne m’y attendais pas ! »... Eh oui chers amis cinéphiles, il est temps de vous en rendre compte : Dubosc version réalisateur c’est une autre facette de cet artiste beaucoup plus complexe qu’on a bien voulu le dire ou le penser... « Rumba la vie » emprunte la voie risquée de l’émotion combinée à l’humour, rehaussée d’un véritable soin apporté à la mise en scène et à la lumière... Notez que c’était déjà le cas dans « Tout le monde debout », premier film de metteur en scène signé Franck Dubosc en 2018, dans lequel il partageait l’affiche avec Alexandra Lamy, n’hésitant pas à aborder la question des sentiments et du handicap.

Alors attention : même s’il a révélé qu’il entendait par la suite peut-être aborder des registres un peu plus graves, notre Dubosc reste une bête de scène et une machine de comédie au cinéma ! Il a d’ailleurs toujours alterné films et spectacles, même si le grand écran a pris au fil des années de plus en plus de place dans son parcours. Révélé en 1985 dans « A nous les garçons » de Michel Lang, c’est véritablement au début des années 2000 que Franck Dubosc va gagner ses galons d’acteur populaire en alignant une série impressionnante de succès, à commencer évidemment par « Camping » de Fabien Onteniente en 2006. Son personnage de Patrick Chirac, le dragueur invétéré des Flots Bleus au slip de bain légendaire, est aujourd’hui une référence, déclinée dans les deux suites sorties en 2010 et 2016...

Dubosc-Onteniente, duo (presque) toujours gagnant au box-office tricolore grâce à des films comme « Disco » en 2008 puis « All inclusive » en 2019... Autre complice de cinéma, le réalisateur Eric Lavaine avec qui le comédien a également déjà tourné à cinq reprises dans « Incognito » en 2009, « Bienvenue à bord » en 2011, « Barbecue » en 2014, « L’embarras du choix » en 2017 et « Plancha » en 2022... Parmi les gros succès de Franck Dubosc signalons enfin « Boule et Bill », « Fiston », « Les visiteurs la révolution » ou « 10 jours sans maman »...

Sympa ce film.Ce qui est fascinant, il faut le dire, c'est le travail de reconstruction opéré par Dubosc ; il reprend ici son personnage habituel, séducteur, macho, 200% viril, mais la touche d'arrogance en moins, parce que son personnage est ici cassé : probablement ...

Malgré quelques longueurs et quelques blagues qui tombent à l'eau, l'histoire de ce père cherchant à regagner l'amour de sa fille, à regagner le temps perdu est particulièrement touchante, jusqu'à une dernière scène absolument magnifique de justesse. A ...

Il s’agit d’un film qui m’intéressais uniquement par le fait que Franck Dubosc ait fait mon enfance par bien des aspects, il fait parti de mes acteurs français favoris, et son premier film étant très sympathique, ce titre ne m’inspirait en rien, mais bon, c’est FRANCK! Je ...