LES JOUEUSES #PASLÀPOURDANSER

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C’est l’histoire d’une bande de filles. Celles de l’équipe féminine de l’Olympique lyonnais qui s’est imposée au fil des années comme une des meilleures équipes de football au monde. D’entraînements intensifs en compétitions décisives, la documentariste Stéphanie Gillard a suivi pour la première fois le quotidien de ces joueuses hors pair. Une plongée dans un univers féminin qui permet un nouveau regard sur la place faite aux femmes dans le milieu du sport professionnel et la marche entreprise vers l’égalité. 

A l’origine de ce film, il y a une passion d’enfance, celle de la réalisatrice Stéphanie Gillard pour le football dès la cour de récréation de l’école primaire. Même si, comme elle le raconte, les garçons ne lui ont pas souvent proposé d’y jouer. Restent alors les souvenirs tenaces d’un sport vu à la télévision : « J’ai grandi avec Platini et Tigana, pleuré pour Séville 82 quand je n’avais pas encore 10 ans, puis j’ai vibré avec France 98… ». Ensuite élève dans une école du cinéma, elle prend pour modèle le documentaire de Stéphane Meunier Les Yeux dans les bleus. Et son premier film sera consacré au football camerounais. 

Quant aux film proprement dit, Les Joueuses #paslapourdanser, il puise sa source  dans la volonté, partagée avec la productrice Julie Gayet, d’explorer la piste inédite du football féminin avec cette équipe lyonnaise au palmarès incroyable, l’une des plus titrées au monde tous sports confondus et où se côtoient des joueuses françaises, d’Europe, d’Asie ou d’Amérique latine et de différentes générations.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LE FEU SACRÉ (Eric Guéret plonge sa caméra documentaire au coeur d'une lutte syndicale dans le Nord de la France avec la même énergie que celles de Stéphanie Gillard) ou encore BEAU JOUEUR (Delphine Gleize filme une équipe de rugby sur la pente descendante à l'exact rebours de l'OL filmé par Stéphanie Gillard.).

Les Joueuses #paslàpourdanser est le cinquième film documentaire de Stéphanie Gillard venue au cinéma après des études de droit. Comme on l’a vu son premier film, Une histoire de ballon traitait de la rencontre entre la tradition orale et le football au Cameroun. Le second intitulé Le Petit prince des sables s’intéressait cette fois au Mali. Quant à Lames ultramarines, il parle de jeunes escrimeurs en Antilles françaises qui rêvent de rejoindre l’équipe nationale. Et avant le film que vous venez de voir, elle avait avec The Ride suivi de jeunes Sioux du Dakota dans une très longue randonnée à cheval. 

Le titre de ce nouveau documentaire sportif fait allusion d’une part à la comparaison systématique des joueuses à des danseuses dans les reportages des années 60 à 90, comme l’explique la réalisatrice, et d’autre part, à la tribune intitulée « Not here to dance » écrite par Ada Hegerberg après avoir reçu le premier ballon d’or féminin de l’histoire du football et la remarque déplacée que lui avait adressée le DJ Martin Solveig lors de la remise officielle de cette récompense prestigieuse.

Pour mémoire, on rappellera que c’est en 1881 que des femmes commencèrent à pratiquer le football en Angleterre et en Ecosse.  Le premier match de football féminin eut lieu en France en 1917 et trois années plus tard était organisé le premier match international entre des formations anglaise et française. Vingt ans après le Régime de Vichy interdisait la pratique de ce sport le jugeant nocif. Et il faudra attendre ensuite 1968 pour que naisse le premier club de foot féminin, l’ASJ Soyaux à Angoulême. Et l’histoire continue…

Les Joueuses #paslàpourdanser est le cinquième film documentaire de Stéphanie Gillard venue au cinéma après des études de droit. Comme on l’a vu son premier film, Une histoire de ballon traitait de la rencontre entre la tradition orale et le football au Cameroun. Le second intitulé Le Petit prince des sabless’intéressait cette fois au Mali. Quant à Lames ultramarines, il parle de jeunes escrimeurs en Antilles françaises qui rêvent de rejoindre l’équipe nationale. Et avant le film que vous venez de voir, elle avait avec The Ridesuivi de jeunes Sioux du Dakota dans une très longue randonnée à cheval.

Le titre de ce nouveau documentaire sportif fait allusion d’une part à la comparaison systématique des joueuses à des danseuses dans les reportages des années 60 à 90, comme l’explique la réalisatrice, et d’autre part, à la tribune intitulée « Not here to dance » écrite par Ada Hegerberg après avoir reçu le premier ballon d’or féminin de l’histoire du football et la remarque déplacée que lui avait adressée le DJ Martin Solveig lors de la remise officielle  de cette récompense prestigieuse.

Pour mémoire, on rappellera que c’est en 1881 que des femmes commencèrent à pratiquer le football en Angleterre et en Ecosse.  Le premier match de football féminin eut lieu en France en 1917 et trois années plus tard était organisé le premier match international entre des formations anglaise et française. Vingt ans après le Régime de Vichy interdisait la pratique de ce sport le jugeant nocif. Et il faudra attendre ensuite 1968 pour que naisse le premier club de foot féminin, l’ASJ Soyaux à Angoulême. Et l’histoire continue…