LES CONTREBANDIERS DE MOONFLEET en VOD
- De
- 1960
- 84 mn
Angleterre, 1757. John Mohune, garçonnet d’une dizaine d’années dont la mère vient de mourir, se rend à Moonfleet porteur d’une lettre de cette dernière pour celui qu’il appelle déjà son «ami» : Jeremy Fox. Mais John va découvrir un bien curieux personnage, élégant, hautain, mystérieux et double. Et il va bien vite apprendre que les habitants du village sont tous...
- Jeunesse
- Etats-Unis
- Tous publics
- VM
1 MIN AVANT
Une lande, la brume passe, la silhouette d’une statue se détache dans la nuit, une main se pose sur un muret. Les yeux pleins d’effroi, mais le courage au cœur, John Mohune continue pourtant à avancer vers le centre du village de Moonfleet, car il cherche Jeremy Fox, un homme qu’il ne connaît pas mais appelle déjà «son ami». Et jusqu’au bout du film, malgré toutes les aventures et mésaventures, les découvertes et les révélations, ce petit garçon de dix ans gardera la même vaillance, la même bienveillance, la même confiance. Les Contrebandiers de Moonfleet, tourné en 1955, appartient à la période américaine du réalisateur d’origine autrichienne, Fritz Lang, qui avait fui l’Allemagne nazie, avait transité par Paris, puis s’était installé à Hollywood en 1934.
C’est, par ailleurs, l’un de ses rares films en couleurs et le premier en Cinémascope. A part le rose fuschia de la jupe tournoyante d’une danseuse gitane et le flamboyant vêtement de Fox sur un pourpoint doré, ce splendide conte cruel se décline dans tous les dégradés de vert bouteille et de bleu nuit avec une prédilection pour les bruns et les bistres, ces couleur de terre communes aux cavernes, aux puits et aux souterrains où l’enfant tombe à plusieurs reprises. Adapté par Jan Lustig et Margaret Fitts d’un roman anglais classique de la littérature enfantine de la fin du XIXème siècle signé John Meade Falkner, Les Contrebandiers de Moonfleet s’éloigne de son modèle littéraire en plusieurs points.
Et notamment en créant de toutes pièces le personnage de Jeremy Fox, aristocrate séducteur le jour et chef des contrebandiers la nuit. Celui-ci est incarné par l’excellent, le magnifique, le bondissant, Stewart Granger. Oui, le Stewart Granger de Scaramouche et du Prisonnier de Zenda, qui manie l’épée et le trait d’humour, l’élégance et la nonchalance comme personne.
Dans le même genre vous pouvez trouver LES GRANDES ESPÉRANCES DE DAVID LEAN (GREAT EXPECTATIONS, 1946) ou encore LA NUIT DU CHASSEUR DE CHARLES LAUGHTON, (NIGHT OF THE HUNTER, 1955) .