LE GRINCH

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Chaque année vers le mois de décembre c’est la même chose : sapins, dindes, guirlandes, paquets cadeaux en tous genres, une bonne partie de l’humanité succombe à la folie de Noël et ça fait grosso modo 2000 ans que ça dure ! Mais dans le film qui va suivre, tout le monde ne partage pas cet enthousiasme.

Prenez le Grinch par exemple. Mais si, vous savez, cette créature verte à longs poils dont le patronyme rappelle chez nous le qualificatif « grincheux » qui colle si bien à son caractère ombrageux et ronchon. Eh bien le Grinch lui, Noel il déteste ! Alors cette année, quand ses voisins annoncent qu’ils vont fêter l’événement avec encore plus d’envergure, il voit tout rouge et décide de confisquer Noel et tout ce qui va avec…

Le studio Illumination, (créateur des « Minions »), redonne vie à un héros très populaire aux Etats Unis dans un film familial et burlesque dont la voix tricolore du personnage emblématique est assurée par Laurent Lafitte… de la Comédie Française rappelons-le…

 
Dans le même genre vous pouvez trouver MOI, MOCHE ET MECHANT (Il y a toujours un méchant prêt à saboter le plaisir ou le bonheur des enfants et le studio Illumination s'en est fait une spécialité. Gru ou Grinch : même combat !) ou encore LE GRINCH (Version animée ou de chair et d'os ? A vous de choisir, en regardant ces deux versions du même conte de papier...).

Les origines du personnage du Grinch sont assez récentes puisqu’il fait son apparition en 1957 sous la plume d’un auteur américain de livres jeunesse, Theodore Seuss Geisel, connu aussi pour avoir inventé « Le chat chapeauté »… Son idée ? Inventer un conte dans la grande tradition du genre : une histoire destinée aux enfants, un peu fantastique et effrayante mais dont la morale renvoie au respect des différences, au refus des apparences et à la possibilité de racheter ses fautes. Son roman « Le Grincheux qui voulait voler Noel » devient un succès international à la surprise générale.

En 1966, Chuck Jones adapte l’histoire en dessin animé pour la télévision américaine. Le créateur de personnages emblématiques de l’univers des Looney Tunes, (Bugs Bunny, Daffy Duck, Bip-Bip, Vil Coyote et les autres), fait même appel à Boris Karloff pour doubler son Grinch dans la version originale, utilisant le timbre de l’acteur iconique des Frankenstein légendaires des années 30 et 40. Il faudra attendre l’an 2000 pour que Ron Howard ait l’idée de tourner une version de chair et d’os de ce conte resté populaire, surtout aux Etats Unis il est vrai… « Le Grinch » offre à Jim Carrey un rôle dont il raffole : l’acteur de « The Mask », « Dumb and Dumber », « Ace Ventura, détective chiens et chats » ou « Bruce tout puissant » est alors l’héritier incontesté de Jerry Lewis. Ses mimiques et sa gestuelle caoutchouc enchantent le public. Effets spéciaux, maquillages, cascades : le film détonne et connait un beau succès : près de 350 millions de $ de recettes mondiales.

Curieusement, le studio Universal ne pousse pas l’avantage et aucune suite n’est mise en chantier. Les droits restent bien au chaud et 18 ans plus tard donc, c’est le studio d’animation Illumination, (propriété d’Universal), qui ressort « Le Grinch » du coffre-fort avec le film que vous venez de regarder. Entre tradition originale et modernité, le film est un énorme carton planétaire, doublé par Benedict Cumberbatch en V.O et Laurent Lafitte en VF : et là d’emblée, une suite est annoncée !

Dix huit ans après la version filmique de Ron Howard, Le Grinch, personnage imaginé par le Dr Seuss revient dans un film d’animation signé Illumination Entertainment et compte bien ruiner les fêtes de Noel. Cette année, balles, ballons, jeux vidéo, poupées au nom bizarre, ...

Un dessin-animé de Noël pas si gai, peut-être parce que c'est de Dr Seuss... Tout est bien qui finit bien, forcément puisque c'est Disney, et de nombreuses scènes sont drôles mais le fond est plutôt triste : oui, des gens sont seuls à Noël alors que d'autres font la fête ...

Je tiens a préciser je ne suis pas un fan inconditionnel du Grinch, je connaissais que le film chelou de 2000 sans trop m'en souvenir et je savais même pas que c'était un livre à la base ou que Chuck Jones en avait fait une version. Bref c'est avec un regard neuf et presque ...