LA MAISON DU DIABLE en VOD
- De
- 2001
- 110 mn
John Markway, anthropologue passionné par le paranormal, s’engage dans une expérience particulière. Il va séjourner, en compagnie de quelques cobayes dûment sélectionnés, dans un manoir réputé hanté. Trois personnes acceptent son invitation. Eleonore, dite Nell, femme seule, sans attache ni métier, et profondément névrosée, Theo, brune medium se présentant comme une femme...
- Fantastique / Horreur
- Etats-Unis
- Tous publics
- VM
1 MIN AVANT
La carrière de réalisateur de Robert Wise a commencé sous l’égide de Val Lewton, producteur à la RKO, dont le nom reste indissociable du cinéma fantastique. La Malédiction des hommes chats, en 1944, et Le Récupérateur de cadavres, en 1945, deux films d’épouvante, marquent ses débuts. Mais il a largement diversifié sa palette lorsque, en 1963, renouant avec le fantastique, il entreprend La Maison du diable. Deux ans plus tôt, il a signé West side story. Deux ans plus tard, il fera La Mélodie du bonheur.
C’est la lecture du roman de Shirley Jackson, The Haunting of Hill house, paru en 1959, qui décide instantanément Robert Wise. Au point qu’il en acquiert aussitôt les droits. La MGM, avec laquelle il est lié par contrat, refusant de lui accorder le budget qu’il demande, il s’en va à Londres solliciter d’autres producteurs. Ainsi tournera-t-il son film au Royaume Uni. Histoire de maison hantée, prenant ses racines dans la tradition du fantastique gothique, La Maison du diable se focalise sur quatre personnages et la lugubre demeure dans laquelle ils vont séjourner, celle-ci étant le cinquième personnage du film et même, plus exactement, son personnage principal. Robert Wise y enferme deux acteurs britanniques, Richard Johnson et Claire Bloom, qui viennent tous deux de tourner dans 80,000 Suspects, de Val Guest, et deux acteurs américains, Julie Harris, qu’il a remarquée au théâtre, et Russ Tamblyn, qu’il a dirigé dans West side story.
Refusant les effets spéciaux, jouant des sons, des contre-plongées, des éléments du décor et, surtout, du noir et blanc aux contrastes accentués qu’il a choisi pour le film, Robert Wise met en place un système diabolique fondé sur la suggestion. Un vrai voyage, immobile puisque quasi-intégralement en huis-clos, dans la peur.
Dans le même genre vous pouvez trouver LES AUTRES (En 2001, Alejandro Amenábar enferme Nicole Kidman dans une maison, théâtre d'étranges manifestations.) ou encore HANTISE (Le remake par Jan de Bont, en 1999, de "La Maison du diable".).