L'INCROYABLE BURT WONDERSTONE

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Don Scardino, le réalisateur de cet Incredible Burt Wonderstone, fut d’abord comédien. On l’a vu à Broadway et sur le petit écran, dès le milieu des années 1960. Au cinéma, il fut notamment, en 1980, le sympathique voisin de palier d’Al Pacino, dans Cruising, le film de William Friedkin. Il deviendra réalisateur en 1990, tournant son premier film pour le cinéma en 1992. Présenté au Festival de Venise,  Me and Veronica, dressait le portrait de deux sœurs très opposées, jouées par Elizabeth McGovern et Patricia Wettig.

Revenu à la télévision, où il recevra de nombreuses récompenses, notamment pour la série 30 rock, ce n’est qu’en 2013, vingt ans plus tard, que Scardino tournera à nouveau pour le cinéma, avec The Incredible Burt Wonderstone, l’histoire d’un autre duo, masculin cette fois : deux amis d’enfance devenus les magiciens les plus célèbres de Las Vegas. Malheureusement, ils ne se supportent plus et l’arrivée d’un nouveau venu va bouleverser leur petite routine de stars vieillissantes.

Steve Carell joue le rôle de Burt, l’incroyable Burt Wonderstone, et Steve Buscemi, celui d’Anton Marvelton, son partenaire et ennemi juré. Quant à Jim Carrey, c’est lui le rival. Enfin, comment parler de magie à Las Vegas sans faire appel à David Copperfield ? Evidemment conseiller technique pour les tours de magie, vous allez le retrouver sur l’écran, dans le rôle... de David Copperfield !

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LES GRANDS DUCS (1996) (Rivalité entre trois has been vieillissants, sous les feux des projecteurs.) ou encore EVE (1950) (Dans les coulisses et sous le maquillage, rivalité entre une star et une arriviste qu’elle croyait être son admiratrice.).

D’abord prévu en octobre 2011, le tournage de The Incredible Burt Wonderstone ne commença que trois mois plus tard, en janvier 2012, bien sûr à Las Vegas, la ville fétiche du réalisateur dans laquelle, dit-il, « où que vous posiez la caméra, vous faites de belles images. Tout a du caractère. Vous ne pouvez pas vous tromper. » Et, dans ce décor exceptionnel, il dirigea Steve Carell et Steve Buscemi, deux comédiens qui ne s’étaient jamais rencontrés, ainsi qu’Alan Arkin, partenaire de Steve Carell, six ans plus tôt, dans Little Miss Sunshine, et Jim Carrey, également partenaire de Steve Carell, dix ans plus tôt, dans Bruce tout puissant. C’est après avoir pensé à Sacha Baron Cohen puis à Matthew Broderick, que Don Scardino proposa le rôle du rival à Jim Carrey.

Dans le rôle de Jane, l’accorte assistante des deux magiciens, vous avez sans doute remarqué la très charmante Olivia Wilde, qui obtint le rôle après les refus de Jessica Biel et Winona Ryder, entre autres. Vous aviez déjà aperçu Olivia Wilde dans Tron - l’héritage, les Trois prochains jours, Time Out ainsi que dans Cowboys et envahisseur. De plus, durant les cinq dernières saisons de Dr House, elle fut le docteur Remy Hadley, bisexuelle, passagèrement touchée par la maladie d’Huntington et surnommée par House, lui-même : « Numéro Treize ».

"La magie est le métier le plus honnête du monde, puisqu’on vous annonce à l’avance que l’on va vous mentir", déclara Don Scardino. D’ailleurs, il tenait à ce que tous les tours de magie présentés dans son film soient réalisés avec le moins possible d’effets spéciaux numériques, afin de préserver la part d’humanité et de vérité qui donne toute sa magie à la magie. Si, cependant, certains tours ont tout de même été finalisés à l’ordinateur, la plupart sont le fruit du travail de David Copperfield et de son équipe qui inventèrent plusieurs tours, notamment le tour du "Bourreau" qui ouvre le film. Et notez bien que tous ceux qui participèrent au tournage et qui eurent à connaître, de près ou de loin, l’un ou l’autre des secrets du célébrissime illusionniste durent signer un engagement de confidentialité leur interdisant de divulguer à qui que ce soit le moindre truc. Et oui, y’a un truc !

Enfants, Burt Wonderstone et Anton Marvelton étaient passionnés par la magie et c'est tout naturellement qu'une fois adultes ils forment un duo à succès dans les salles des plus grands palaces de Vegas. Mais les deux amis commencent à se faire vieux et leurs tours apparaissent ...

Les longs-métrages tournant autour de la prestidigitation étant bien trop rares sur nos écrans, il serait bien dommage de bouder cet "Incroyable Burt Wonderstone", d'autant qu'il permet de réunir à nouveau à l'écran Steve Carrell et Jim "God" Carrey, dix ans après "Bruce ...

Film bien sympa. De vrais fou rires à certains moments. Le scénario tient la route mais est parfois assez prévisible, faut l'avouer. Quelques musiques cools et assez entrainantes, Des guests sympas. Le film est ni trop long ni trop court. Un Steve Carell parfait, un Steve ...