JOURNAL D'UNE FEMME DE CHAMBRE en VOD
- De
- 2015
- 96 mn
- Drame
- Belgique | France
- Tous publics
- VF - HD
1 MIN AVANT
Célestine débarque en province pour y exercer le travail de femme de chambre dans une famille aisée et austère. Nous sommes au début du vingtième siècle et le tempérament émancipé de la jeune femme n'est pas du goût de tout le monde, encore moins de sa patronne autoritaire et guindée. Célestine affronte également les avances répétées du maître de céans, et voue par ailleurs une admiration sans bornes à un certain Joseph, jardinier de son état, un homme secret et taciturne.
Adapté du roman d'Octave Mirbeau, écrit en 1900, ce Journal d'une femme de chambre réalisé par Benoît Jacquot, auteur de Sade, de l'Ecole de la chair ou encore de La Désenchantée, entre autres, se démarque des précédentes versions cinématographiques de l'œuvre en question, à savoir aussi bien la russe et muette datant de 1916, que l'américaine tournée par un certain Jean Renoir et sortie en 1946 sous le titre anglais de The Diary of a Chambermaid, que celle de 1964 enfin, réalisée elle, par Luis Bunuel et titrée Le Journal d'une femme de chambre avec Jeanne Moreau dans le rôle de Célestine. Le film de Benoît Jacquot se voulant plus fidèle au texte d'origine ainsi qu'aux intentions sociales d'Octave Mirbeau.
C'est à Léa Seydoux déjà présente dans Les Adieux à la reine du même Benoît Jacquot, que revient ici le personnage de Célestine. Elle s'en acquitte avec conviction, solidement entourée par un Vincent Lindon, bourru dans son incarnation du jardinier Joseph, puis également par Clotilde Mollet, Rosette, Dominique Reymond, Vincent Lacoste, Aurélia Petit, Hervé Pierre et la grande Adriana Asti aussi lumineuse avec plus d'un demi siècle d'écart, qu'elle le fut dans Rocco et ses frères de Visconti en 1960.
Dans le même genre vous pouvez trouver LA COULEUR DES SENTIMENTS (Ce drame réalisé par Tate Taylor est également adapté d'un roman qui traite de la condition sociale des domestiques.) ou encore LA LOI DU MARCHE (Dans ce film de Stéphane Brizé, bien que se situant à un siècle d'intervalle dans l'action, la scène d'ouverture prend également place dans le cadre d'un entretien d'embauche.).