JASON BOURNE

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Jason Bourne de Paul Greengrass sorti en 2016 est le cinquième film de la saga tirée des romans de Robert Ludlum. En fait, c’est plutôt le quatrième car Jason Bourne : l’héritage était plus un spin off sans notre héros incarné par Matt Damon.

Cela fait maintenant plusieurs années que Bourne est en cavale. L’amnésique qu’il fut tente de savoir les raisons qui l’ont conduit à devenir la cible de son ex- employeur, la CIA. Bourne se planque à la frontière gréco-albanaise. Pour survivre, il participe à des combats à mains nues totalement illégaux où seuls les bookmakers s’enrichissent. A des milliers de kilomètres de là, sa fidèle complice Nicky Parsons parvient à pénétrer les archives informatiques des opérations noires de la CIA afin de savoir comment Jason Bourne a été recruté et par qui il a été trahi. Elle contacte Bourne pour lui transmettre les infos à Athènes. Mais la capitale grecque est en proie à de violentes manifestations qui frisent l’émeute et l’Agence a repéré Nicky. Les plus impitoyables tueurs sont envoyés là-bas pour éliminer définitivement Jason Bourne.

N’en disons pas plus… Mais, pour résumer la suite en quelques mots : Des rebondissements inattendus, des cascades spectaculaires, des poursuites vertigineuses, des morts violentes et de l’action, de l’action, de l’action.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LA MÉMOIRE DANS LA PEAU - DOUG LIMAN (2002) (Premier film de la saga Jason Bourne, il installe l'intrigue qui met en scène le personnage amnésique qui va courir après son identité réelle et les raisons de son amnésie.) ou encore LA MAISON DE DOCTEUR EDWARDES - ALFRED HITCHCOCK - (1945) (Là encore l'amnésie est au coeur du propos. Gregory Peck y incarne un amnésique soupçonné de meurtre. Ingrid Bergman va l'aider à recouvrer la mémoire et à prouver son innocence.).

La carrière de Matt Damon est, reconnaissons-le, assez exemplaire. Il n’est pas question de faire ici sa filmographie complète mais quelques points de repères permettent de situer le parcours. Après quelques apparitions dans des films comme Mystic Pizza de Donald Petrie en 1988 ou A l’épreuve du feu d’Edward Zwick en 1996, il décide d’écrire lui-même le rôle dont il rêve. Pour cela, il fait appel à son ami de toujours Ben Affleck avec qui il commence l’écriture d’un scénario racontant l’histoire d’un jeune génie des mathématiques. Cela donnera Will Hunting, qui sort en 1997 et qui est réalisé par Gus Van Sant. Le film obtient de nombreux prix dont l'Oscar du meilleur scénario original et l'Ours d'argent au Festival de Berlin, permettant aux deux jeunes acteurs de gagner le statut d’acteurs banquable.

En 1998 Steven Spielberg propose à Matt Damon d’incarner le soldat Ryan dans Il faut sauver le soldat Ryan. Enorme succès commercial qui le propulse au rang de star. Il enchainera alors avec des films comme Le talentueux Monsieur Ripley d’Anthony Minghella en 99, Ocean’s eleven de Steven Soderbergh en 2001. C’est en 2002 qu’il endosse pour la première fois le costume de Jason Bourne dans La mémoire dans la peau de Doug Liman.

Suivront La mort dans la peau de Paul Greengrass en 2004, La vengeance dans la peau du même Greengrass puis après l’épisode Jason Bourne : l’héritage dans lequel il n’apparait pas, Matt Damon décide de rempiler et s’implique dans l’écriture du scénario et dans la production du film. Cette fois-ci, outre la quête de Bourne qui veut se souvenir et connaître l’intégrale vérité, le script aborde un sujet particulièrement d’actualité : la surveillance, pour ne pas dire le flicage, d’internet et des réseaux sociaux. Comme le dit en introduction le présentateur de la convention informatique qui se déroule à Las Vegas « Le choix est : contrôle d’un internet libre, droits individuels contre sécurité publique. C’est la grande question de notre temps ! ». Ce à quoi Jason Bourne, le fuyard, a déjà répondu dans la première partie du film : « Tu sors des écrans, tu survis. »

Episode qui se déroule en parallèle du troisième opus, ce film se révèle être un film d'action/espionnage tout à fait correct, dans la continuité du reste de la saga Jeremy Renner est un acteur souvent critiqué et là, j'avoue ne pas comprendre pourquoi... ! Selon moi, ...

Allez on va dire qu'on s'en sort bien avec ce 4° épisode très casse-gueule, car passer derrière l'excellente trilogie d'avec le gars Matt, c'est pas chose aisée. Clairement en dessous si on compare, on a quand même là un très bon film où les deux histoires se combinent ...

Un Jason Bourne sans Jason Bourne ? Je dois admettre que j'étais septique sur la qualité de ce film. Mais j'ai finalement été agréablement surpris par le visionnage de cet "héritage". La recette est la même que pour les précédents volets : une caméra à l'épaule en perpétuel ...