Comment
Five Days One Summer (Cinq Jours cet été-là, en vo) est-il devenu
Cinq Jours ce printemps-là, en français ? Ca reste un mystère géophysique. Ce qui est sûr, c’est que nous voilà en 1932, dans les Alpes suisses, pour ce qui s’annonce comme une lune de miel un peu étrange entre un docteur grisonnant, répondant au faciès de Sean Connery, et une bien bien plus jeune actrice anglaise dont le nom, Betsy Brantley, ne nous dit plus grand-chose, sauf qu’elle devint, en 1989, l’épouse du réalisateur Steven Soderbergh.
A l’écran, les deux tourtereaux partagent manifestement un lourd secret mais décident d’oublier leurs soucis en se livrant aux joies de l’alpinisme. C’est ainsi qu’ils croisent un jeune et séduisant guide en qui nous reconnaîtrons, mais oui, cocorico, Lambert Wilson ! Et à mesure que l’air se raréfie, la pression baisse et la tension monte... Tourné en 1982, il s’agit du dernier film réalisé par Fred Zinnemann, réalisateur, en 1952 et 53, de deux des films les plus connus dans le monde :
Le train sifflera trois fois, avec Gary Cooper, et Tant qu’il y aura des hommes, avec Burt Lancaster. Ainsi que de la première adaptation, très réussie, du roman éponyme de Frederick Forsyth, Chacal, en 73.
Tourné dans des conditions météo très difficiles, Cinq jours ce printemps-là est très officiellement le film le plus personnel de sa carrière. Il était temps.
Dans le même genre vous pouvez trouver LE TEMPS DES AMANTS ou encore LA SANCTION .