AU BONHEUR DES OGRES en VOD
- De
- 2013
- 93 mn
- Comédie
- France
- Tous publics
- VF - HD
1 MIN AVANT
C’est en 1985 que l’écrivain français Daniel Pennac a publié son roman Au bonheur des ogres, le premier volume d’une saga dont le fil conducteur s’appelle Benjamin Malaussène. Ce dernier exerce l’étrange profession de bouc-émissaire professionnel au sein d’un grand magasin. Il doit ainsi se faire houspiller par les clients mécontents lesquels, attendris par son désarroi, ne portent pas plainte. Il est par ailleurs le fils aîné d’une fratrie composée de trois sœurs et deux frères, sa mère voyageant à travers le monde et ne revenant chez elle que pour y déposer un nouvel enfant… Mais cette vie somme toute assez tranquille vire au cauchemar le jour où un client est tué par une explosion sous les yeux de Benjamin.
Rendant un hommage ironique au Zola du Bonheur des dames, Pennac mêle ainsi la chronique d’une famille pour le moins atypique et un suspense haletant où les morts violentes d’aujourd’hui réveillent des atrocités commises dans le passé. C’est précisément ce cocktail détonant qui fit le succès immédiat du roman dont l’action se passe en partie dans le quartier de Belleville, à Paris. Cinq autres romans suivront jusqu’en 1999 parmi lesquels on peut citer La Fée carabine et La Petite marchande de prose. Si La Fée carabine a été adapté pour la télévision en 1988 par Yves Boisset, Au bonheur des ogres, sorti sur les écrans en 2013, est la première adaptation cinématographique de la saga Malaussène.
C’est le réalisateur Nicolas Bary qui en a signé l’adaptation avec Jérôme Fansten et Serge Frydman. D’abord assistant-réalisateur sur des films aussi différents que Pas sur la bouche, Blueberry et Da Vinci Code, ce cinéaste a écrit et réalisé son premier long métrage en 2008 avec Les Enfants de Timpelbach qui est également l’adaptation d’un roman publié en 1937 par Henry Winterfeld.
Dans le même genre vous pouvez trouver RIEN DU TOUT (Cédric Klapish explorait lui aussi les nombreuses possibilités narratives offertes par la vie quotidienne d'un grand magasin et de ses employés.) ou encore MYSTIC RIVER (Dans une tonalité assurément plus dramatique encore, Clint Eastwood aborde frontalement l'horreur de la pédophilie).