9 songs porte bien son titre, puisqu'il nous permet d'entendre neuf chansons issues de la nouvelle scène rock anglo-saxonne, en live. Et donc d'assister à des moments de concerts de Black Rebel Motorcycle Club, Von Bondies, Franz Ferdinand, Dandy Warhols, Elbow, Primal Scream, Michael Nyman et Super Furry Animals.
Mais le film n'est pas pour autant un documentaire branché destiné à rejoindre les bacs des DVD musicaux des magasins spécialisés. C'est un authentique film de fiction puisque un homme et une femme se rencontrent lors du premier concert, qu'ils s'aiment entre deux prestations musicales, puis finissent par se quitter.
Michael Winterbottom, le signataire de ce film hors normes, n'a pas voulu d'enjolivures artificielles. Son film est l'autopsie d'une rencontre amoureuse dont il rend compte avec le maximum de franchise, y compris dans ses aspects érotiques. Car
9 songs fait partie de ces films qui montrent des scènes sexuelles explicites comme on dit, c'est-à-dire non simulées. Provocation, désir de repousser les limites de la censure ?
Sans doute. Mais avant tout, besoin de ne pas tricher, de faire comprendre que la composante sexuelle est partie intégrante de l'émotion qui accompagne (parfois) la relation amoureuse entre deux êtres...
Dans le même genre vous pouvez trouver L'EMPIRE DES SENS ou encore INTIMITÉ .