ELEPHANT MAN (VERSION RESTAURÉE) en VOD
- De
- 1981
- 119 mn
Disponible avec les tickets À LA CARTE
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ACHETER dès 7.99€
Parce qu'on qualifia de fantastique ce film qui n’était qu’une histoire vraie de monstre de foire.
Chirurgien réputé de l’Angleterre victorienne, Frederick Treves accueille dans son hôpital à Londres John Merrick, dit l’Homme-éléphant, exhibé comme attraction foraine par l’ignoble Bytes. Une première fois ce dernier reprend sa créature pour la remettre au travail. Mais Treves découvre que cet homme-éléphant cache derrière sa difformité un cœur pur et un esprit brillant.
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- Drame
- Etats-Unis
- Tous publics
- VM - HD
1 MIN AVANT
2 MIN APRÈS
LES AVIS SENS CRITIQUE
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1 MIN AVANT
On peut s’étonner que, en 1981, Elephant Man ait remporté le grand prix du festival d’Avoriaz. Car ce deuxième long métrage de David Lynch n’a rien de fantastique. Au contraire, adapté d’une l’histoire vraie et du livre du médecin Fréderick Treves, le scénario s’attache à montrer que John Merrick est un être humain dont la seule différence tient à sa maladie (identifiée depuis comme la neurofibromatose) qui a totalement déformé son visage et son corps.
Rétrospectivement, on peut s’étonner aussi de voir Lynch, le futur réalisateur de Mulholland Drive, qui venait alors d’achever Eraserhead, s’intéresser à une intrigue aussi linéaire et rationnelle. Mais c’est le talent du cinéaste que d’avoir su s’approprier cette histoire, tout en jouant le jeu de la reconstitution historique et la carte de l’émotion. Ainsi il nous fait partager les sensations et les rêveries de l’homme-éléphant quand il découvre les merveilles du théâtre comme lorsqu’il subit l’enfer des humiliations nocturnes que lui inflige le portier de nuit. Dès la fantasmatique séquence d’ouverture qui suggère le viol de la mère par un troupeau d’éléphants, Lynch nous invite à porter un regard différent sur le réel, à aller au-delà des apparences. Le vrai monstre n’est pas l’homme-Elephant mais ceux qui exploitent sa misère.
La genèse du film tient presque du miracle. Lynch qui avait dû renoncer à un projet personnel intitulé Ronnie Rocket a flashé sur le titre Elephant Man qu’on lui a proposé comme une commande. Et il a aimé le scénario qu’avait déjà écrit Christopher De Vire et Eric Bergren (même si il l’a ensuite totalement réécrit avec ses auteurs). Encore fallait-il trouver un producteur. Après le refus de six grands studios, c’est finalement le comique Mel Brooks, réalisateur de Frankenstein Junior, qui l’a choisi pour lancer sa société de production BrooksFilm. De l’aveu de Lynch, Brooks l’a laissé totalement libre et même il l’a protégé quand le distributeur Paramount a souhaité couper les séquences de rêve qui, au même titre que la photographie noir et blanc et la sophistication de la bande sonore, donne au film tout son prix.
Rétrospectivement, on peut s’étonner aussi de voir Lynch, le futur réalisateur de Mulholland Drive, qui venait alors d’achever Eraserhead, s’intéresser à une intrigue aussi linéaire et rationnelle. Mais c’est le talent du cinéaste que d’avoir su s’approprier cette histoire, tout en jouant le jeu de la reconstitution historique et la carte de l’émotion. Ainsi il nous fait partager les sensations et les rêveries de l’homme-éléphant quand il découvre les merveilles du théâtre comme lorsqu’il subit l’enfer des humiliations nocturnes que lui inflige le portier de nuit. Dès la fantasmatique séquence d’ouverture qui suggère le viol de la mère par un troupeau d’éléphants, Lynch nous invite à porter un regard différent sur le réel, à aller au-delà des apparences. Le vrai monstre n’est pas l’homme-Elephant mais ceux qui exploitent sa misère.
La genèse du film tient presque du miracle. Lynch qui avait dû renoncer à un projet personnel intitulé Ronnie Rocket a flashé sur le titre Elephant Man qu’on lui a proposé comme une commande. Et il a aimé le scénario qu’avait déjà écrit Christopher De Vire et Eric Bergren (même si il l’a ensuite totalement réécrit avec ses auteurs). Encore fallait-il trouver un producteur. Après le refus de six grands studios, c’est finalement le comique Mel Brooks, réalisateur de Frankenstein Junior, qui l’a choisi pour lancer sa société de production BrooksFilm. De l’aveu de Lynch, Brooks l’a laissé totalement libre et même il l’a protégé quand le distributeur Paramount a souhaité couper les séquences de rêve qui, au même titre que la photographie noir et blanc et la sophistication de la bande sonore, donne au film tout son prix.
Dans le même genre vous pouvez trouver FREAKS ou encore LA MOUCHE .