PICCOLO, SAXO AND CIE

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Plus qu’un simple film d’animation en images de synthèse, Piccolo, Saxo et Cie est un divertissement pour toute la famille doté d’une véritable dimension pédagogique. En effet, en mettant en scène la planète Musique et ses habitants, le film permet aux parents de découvrir un univers musical particulièrement riche, tandis que les enfants sont pris par la main pour entrer de plain-pied dans le monde merveilleux de la musique symphonique et de ses instruments.
Entre autres talents, le film bénéficie au niveau du doublage de la voix de la chanteuse Anaïs, pour l’occasion narratrice espiègle, et de celle de Jean-Baptiste Maunier, le jeune chanteur et acteur révélé par Les Choristes de Christophe Barratier, dans le rôle de Saxo. Patrick Préjean prête lui aussi sa voix à un personnage clé de l’histoire. Le « voice casting », comme on dit en Amérique, est complété par des habitués des films d’animation, comme Michel Elias qui avait interprété le rôle de Pumbaa dans la version française du Roi lion.
Piccolo, Saxo et Cie est l’adaptation du livre-disque éponyme de Jean Broussolle et André Popp, sous titré Ou la petite histoire d'un grand Orchestre quand il a été écrit et composé en 1956. Il aura donc fallu attendre cinquante ans pour qu’une adaptation cinématographique voie le jour, sous la direction de Marco Villamizar et Eric Gutierez.

 
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Comme je vous le disais, le film que vous venez de voir est l’adaptation libre du livre-disque Piccolo, Saxo et Cie ou La petite histoire d'un grand orchestre datant de 1956. Il s’agissait alors d’une œuvre de commande passée à André Popp, le compositeur, par Jacques Canetti qui était à l’époque directeur artistique chez Philips. Pour la petite histoire, bien que satisfait et admiratif du travail du compositeur, le directeur artistique lui aurait affirmé qu’ils n’en vendraient pas un seul exemplaire. L’histoire lui a donné tort !
Au point que, le succès étant tel, les aventures de Piccolo et Saxo ont connu quatre suites : Passeport pour Piccolo et Saxo et Le cirque Jolibois en 57 et 58, puis Piccolo et Saxo a Music City en 1972, où interviennent les instruments électriques et électroniques, et enfin La symphonie écologique en 1976. Mais le succès ne s’est pas arrêté là puisque les disques ont été traduits en anglais, espagnol, italien, allemand et japonais ; et ils ont même été adaptés en concerts. Le spectacle a alors été joué en France, notamment dans la Salle Pleyel en 1980 avec Jacques Martin comme récitant, mais aussi à travers le monde, de l’Espagne au Pays-Bas en passant par le Mexique et l’Australie.
Le film a été coréalisé par Marco Villamizar, dont c’est le premier long métrage d’animation, mais qui bénéficiait d’une longue expérience en 3D pour avoir travaillé chez Gribouille, Médialab et Ex Machina. De son côté, Eric Gutierez avait une solide expérience de designer de décors et de personnages avec une dizaine de projets, longs métrages et séries animées, à son actif.