LE CHANT DU LOUP en VOD
- De
- 2019
- 111 mn
- Guerre / Western
- France
- Tous publics
- VF - HD
1 MIN AVANT
Plongeurs, plongeuses, cinéphiles, cinéphiles, retenez bien votre souffle, car l’aventure que vous vous apprêtez à vivre, vous n’êtes pas près de l’oublier. Dans Le Chant du loup vous embarquez à bord d’un sous-marin nucléaire français. Votre, mission, si vous l’acceptez : éviter un conflit planétaire. Et pour ça, il vous faudra ouvrir grand vos esgourdes, à l’image du personnage clé que joue François Civil. A bord du submersible, il est l’Oreille d’Or, celui dont l’ouïe, par sa finesse, a valeur d’assurance vie, sauf lorsqu’il confond deux sons et que l’opération tourne vinaigre...
Dans le cinéma français, le “film de sous-marin” c’est un peu l’aiguille dans la botte foin. Pour en trouver un, autant se lever de bonheur, ou plutôt plonger loin, très loin, dans les archives. Avant la sortie du Chant du loup que vous vous apprêtez à découvrir, on en recense tout juste deux : le plus “récent” est Casabianca de Georges Péclet tourné en 1951 et le plus connu Les Maudits de Réne Clément, tourné en 1947 aux studios niçois de la Victorine, le seul à l’époque à l’image des studios américains, équipé d’un bassin pour les prises de vue sous-marines.
Le Chant du loup (produit par Alain Attal et Hugo Sélignac responsables aussi de Pupille et du Grand bain, sortis la même année) nous fascine d’entrée par les moyens mis en oeuvre pour rendre crédible ce voyage aux fond des mers. On y croit, parce ce qu’on y "est, grâce au concours de la Marine française qui a autorisé le tournage à Toulon, mais aussi à Brest, avec de vrais sous-marins filmés durant leur temps d’exercice. En complément, des plans numériques, indétectables, et l’utilisation d’un décor de salles de machines, créée de toutes pièces en studio, rendent l’illusion absolument parfaite...
Dans le même genre vous pouvez trouver LE BATEAU, DE WOLFGANG PETERSEN (1981) (Il s'agît du film de référence sur lequel s'est appuyé le réalisateur Antoine Baudry.) ou encore USS ALABAMA, DE TONY SCOTT (1995) (La notion de "dissuasion" est ici aussi au centre de l'intrigue.).