JE NE REGRETTE RIEN DE MA JEUNESSE (VERSION RESTAURÉE) en VOD
- De
- 2016
- 106 mn
- Drame
- Japon
- Tous publics
1 MIN AVANT
Nous vous proposons de découvrir sur FilmoTV 4 films d’Akira Kurosawa... Ces œuvres sont ce qu’on appelle des longs-métrages de jeunesse. Il s’agit de « Le plus dignement », découvert par le public en 1944, « Qui marche sur la queue du tigre » en 1945, « Je ne regrette rien de ma jeunesse » sorti en 1946 et « Un merveilleux dimanche » produit l’année suivante.
Quand je parle d’œuvres de jeunesse, n’allez pas croire qu’il s’agit au mieux de vagues films d’étudiants, brouillons accessoires d’une œuvre à venir. Non, chez Kurosawa, il n’y a rien à jeter et surtout pas ces 4 exemples précoces du génie et du talent du réalisateur japonais. On y trouve déjà ce qui fera de lui avec des classiques comme « Les sept samourais », « Rashomon », « Kagemusha » ou « Ran » un des piliers du cinéma mondial. Ce sens du tragique bien souvent bras armé de la violence physique ou sociétale, cette volonté de bouleverser l’ordre établi d’un plan en multipliant les angles et les montages et puis des thèmes qui empruntent à la culture nippone : soumission, respect, filiation, vieillesse ou nature...
Akira Kurosawa a passé sa vie à mettre en scène, utilisant la voie du documentaire ou de la fiction, du contemplatif ou de l’action, de l’onirique ou de la violence. Près de 60 ans de carrière, une trentaine de films, deux Oscar et deux Palmes d’Or à Cannes, un Lion d’Or à Venise, un César et l’adulation de tous les cinéphiles du monde, à commencer par celle d’un certain Steven Spielberg ont fait de lui une légende. Disparu en 1998 à l’âge de 88 ans Kurosawa laisse une oeuvre colossale qui ne cesse de se révéler à qui la regarde : c’est maintenant ce que vous allez faire...
Dans le même genre vous pouvez trouver LE DERNIER LOUP (Chine ou Japon, le sort des citadins jetés en pleine campagne sur ordre politique ou par le cours des événements est un passionnant sujet d'histoire mais aussi de cinéma) ou encore LE MATIN DE LA FAMILLE OSONE (Les années 40 ont été déterminentes pour le cinéma nippon : en pleine guerre et au coeur de la censure, certains cinéastes osèrent parler de la famille et de ses révolutions...).