FAINÉANT.E.S

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Parce que, signe des temps, Fainéant.e.s est peut-être le premier film à avoir un titre en écriture inclusive avec point médian.

Parce que Fainéant.e.s est un portrait plein de tendresse d'une communauté mal connue que l'on résume habituellement par le terme de "marginaux".

Parce que le film de situe au croisement de la fiction et du documentaire, les deux actrices principales jouant quasiment leurs propres rôles.

Parce que Karim Dridi prend le parti des voyageurs et de la Liberté au même titre que des cinéastes comme Tony Gatlif (Je suis né d'une cigogne, Djam...) ou Eric Zonca (La vie rêvée des anges).

Ju et Nina sont deux punks, des vraies potos, qui vivent ensemble la rue et la route. Elles se font virer d'une sorte de ZAD et se retrouvent à tracer avant d’atterrir suite à une panne dans un champs où l'agriculteur les fait bosser elles et d'autres nomades. ...

Comme dans Khamsa (seul autre film du réalisateur que j'ai vu), Dridi fait montre d'une impressionnante maitrise, dans le montage du film et la construction du récit. Une histoire simple, sans grands rebondissements, juste une chronique de la vie de deux femmes durant ...

J’ai trouvé ce film profondément authentique dans son récit et sa manière de nous être livré. Karim Dridi nous invite à monter à bord d'un vieux fourgon imprégné de l'odeur du tabac froid, d’effluves d’alcool et de vêtements qui suintent l’humidité pour ...